Elon Musk a-t-il cassé le Bitcoin ?

Oui l'électricité produite doit être consommée, il n'y a pas de stockage, sur aucun réseau du monde à ma connaissance.
A la limite on peut vendre ses surplus à d'autres pays, c'est ce que faisait la France pendant longtemps.
Mais avec les énergies vertes, les surplus sont erratiques, on ne sait jamais quand il y a aura du vent ou du soleil.

Mais si il y'a les STEP (pompage-turbinage), et les mégas batteries (marginal, en phase de test). On pourrait faire de l'hydrogène par électrolyse avec les surplus.

Nier le problème de la dépense énergétique du minage du Bitcoin est pour le moins, en restant charitable, une distorsion de la réalité.

Les fermes de bitcoins s’emparent des sources d’électricité les moins chères, les captent pour elles-mêmes et font augmenter le prix de cette électricité qui aurait pu ne pas être chère pour un bien meilleur usage.

De plus, les revenus obtenus par les mineurs encouragent cette surproduction, et donc encouragent des installations inutiles tout en produisant une pollution supplémentaire : en Chine c’est souvent l’énergie produite par du charbon qui est surproduite et vendue aux fermes de minages.

La surenchère générée par les fermes de minage entrave d’autres acteurs bien plus utiles à la société (par exemple, les data center) et les empêche de bénéficier de cette « surproduction ».

Quant à l’argument du coût système bancaire traditionnel, il est fallacieux et flirte avec la mauvaise foi.

C’est oublier que le Bitcoin a lui aussi d’importants coûts hors du minage. Il existe des dizaines de plateformes d’échange, de nombreux sites d’information, tout un monde de startup dédiées aux monnaies cryptographiques qu’on met en avant pour prouver que cette nouveauté technologique est quelque chose d’économiquement important qu’il ne faut surtout pas entraver.

Ce monde dépense de l’énergie pour ses bureaux, ses machines, paie des salaires, occupe des bâtiments qu’on chauffe, organisent des réunions et donc des déplacements, etc.

Il est certes, pour le moment, moins important que le coût du système bancaire traditionnel mais le nombre de transactions en bitcoins est ridicule comparé à celui des aux autres systèmes de transaction.

Sans compter le coût du minage.

Ce coût est « justifié » par la sécurité qu’il est censé produire mais cette sécurité est illusoire. Il n’est pas prouvé qu’inverser le SHA-256 est impossible. Ce qui est arrivé au SHA-1 arrivera un jour au SHA-256. C’est une question de mathématiques, de temps et d’algorithme.

Et que dire de la vulnérabilité des plateforme d’échange qui sont régulièrement piratées ?

Consommer 143 Twh par an (pour le moment) soit plus que la Norvège pour sécuriser une illusion qui peut disparaître si facilement l’instant d’après lors de son stockage !

Je souhaite qu’aucune entité extra-terrestre ne nous observe sous peine d’extermination prochaine pour bêtise agravée.

Bonsoir,

Pour compléter ce qui a été dit sur les réseaux. Personne n'achète d'électricite verte. On achète ce qu'il a sur le réseau à l'instant T. Ce qui est acheté ce sont des garanties que le fournisseur s'engage à produire x TWh de renouvelables.
Les prix négatifs sont le fait des centrales thermiques. Lors des pics de production il faut "débrancher" l'excédent. Comme les renouvelables vont créer un pic de quelques heures et comme il en coûte plus cher d'arrêter une centrale thermique pour quelque heures que de vendre à perte les opérateurs préfèrent payer les consommateurs pour se délester de l'excédent. Les suisses et les suédois en profitent pour remonter l'eau dans leurs barrages quasiment gratuitement. Et revendre ensuite à prix fort l'électricité lors des creux de production.
L'autre effet pervers des renouvelables conjugué avec le gas de schiste américain c'est le retour du charbon en europe. Le charbon étant devenu pus cher que le gaz aux US ceux-ci le revendent en europe car le charbon reste moins cher que le gaz européen qui vient de la mer du nord. Du coup au lieu de combler l'intermittance par des centrales à gaz les opérateurs installent des centrales à charbon.

Ça a l’air d’être une sacré usine à gaz ces énergies renouvelables

Takapoto, il y a de moins en moins de cryptos qui utilisent la preuve de travail, la mode c’est la preuve d’enjeu, bien moins coûteuse en énergie

Les échanges centralisés pourraient disparaître aussi mais bon on en est pas encore là, par contre les gros échanges ne se font plus trop pirater et je crois même que certains remboursent un certain montant en cas de piratage

"il y a de moins en moins de cryptos qui utilisent la preuve de travail, la mode c’est la preuve d’enjeu, bien moins coûteuse en énergie"

sakado, je le connais depuis (très) longtemps !
Tel le phenix...

Il est gentil, il a pas dit TROP longtemps.