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On y parle psychologie, psychanalyse, développement personnel... Le trading c'est beaucoup plus que des chiffres

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par ZeBlob » 28 juil. 2016 13:33

Excellente réflexion. Plus que le niveau de testostérone, j'ai tendance à penser que les neuro-récepteurs ont un rôle central dans notre fonctionnement physiologique. La dopamine notamment joue un rôle et il n'est pas rare d'en devenir accro. Je crois que testostérone et dopamine sont liés, mais je ne suis absolument pas expert sur le sujet. L'âge n'est d'ailleurs pas le principal facteur de régulation. ;)
J'aurais d'ailleurs tendance à penser l'inverse de ce que tu sous-entends et que c'est le maintien d'un taux de testostérone élevé dans l'organisme qui permet d’améliorer le fonctionnement de notre système parasympathique, notre vigilance, concentration etc...
Mais bon, je parle, je parle et je n'y connais vraiment pas grand chose... et à priori les femmes produisent moins de testostérone et auraient des meilleurs résultats en trading. Ce qui va dans le sens de ton hypothèse.

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par Amarantine » 28 juil. 2016 13:37

testostérone= égo
"La testostérone intervient sur l'humeur et diminue la réaction au stress. Elle est associée à la compétotoon sociale et aux comportements de dominance. Avec une production moindre de testostérone avec l'âge, les hommes tendent donc à devenir plus passifs."

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par falex » 28 juil. 2016 14:13

Spoiler:
Amarantine a écrit :... Avec une production moindre de testostérone avec l'âge, les hommes tendent donc à devenir plus passifs."
Ah mince C'est Mme qui ne va pas être contente ... :musique:

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par salador » 28 juil. 2016 15:50

Je pense que c'est surtout une question d'expérience.

Si il faut en général une 10aine d'années pour se débrouiller correctement sur les marchés, à moins d'être très précoce, il est logique que peu de traders pro aient moins de 30-35 ans.

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par Amarantine » 28 juil. 2016 17:54

salador, tout est dit, mais il fallait y penser.

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par ZeBlob » 28 juil. 2016 20:27

Oui, mais dans l'expérience, il y a la gestion des émotions... et les émotions, c'est 100% hormonal.

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par chad » 28 juil. 2016 23:24

je ne sais pas si c'est lié à la testo ou au manque de maturité mais j'aurais été incapable de trader sérieusement à 18 ans (je faisais la reflexion à Samuel régulièrement)

d'ailleurs plein de chose ne m'étaient pas accesibles à 18 ans trop impatient (etudes comprises) ; à cet age tu veux t'amuser , gagner de l'argent vite (premier boulot qui passe , prises de risques, ...) , avoir des copines ...

j'ai commencé à trader en 2012 j'avais 24 ans encore bien immature pour trader

aujourd'hui j'en ai 28 je ne sais toujours pas si ça pourrait le faire ...

après on est pas égaux fasse à ça je pense que certains à 18 peuvent gerer le truc

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par chad » 28 juil. 2016 23:27

ZeBlob a écrit :et les émotions, c'est 100% hormonal.
c'est aussi lié au cerveau frontal (je crois) qui diminue avec l'age , pour laisser place au cerveau analytique en vieillissant surtout passé 25 ans (sous l'action des hormones peut-être) c'est démontré

et à l'apprentissage de la gestion des émotions.

ce n'est pas 100% hormonal.

sport , relaxation ,méditation ,alimentation , éducation, drogues... ça joue sur la gestion de nos émotions et pas qu'un peu

http://www.eurokine.be/eurokine/select/gppj/gp05206.htm

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par Burzum » 29 juil. 2016 08:28

Oui, nous résumer qu' a un maelström d'hormones c'est réducteur, certes les hormones joue un rôle mais quand est t' il de l' apprentissage, de l' expérience, de l'environnement dans lequel on évolue , ces préceptes qui font de nous des humains et non des animaux ?
Certes les hormones ont un rôle physiologiques mais se contenter de dire que c'et comme si ou comme ça à cause des hormones, ça serait nier notre nature même d'homo sapiens, sapiens basée sur l'apprentissage par le jeu.
de plus je trouve que c'est d'une simplicité un peu fataliste de se dire que c'est à cause des hormones ou de l'horoscope ou que sais je encore, ça évite de se remettre en question

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par ZeBlob » 29 juil. 2016 09:12

Oula... surtout pas, je ne pense pas que nos comportements ne soient que la résutante d'un cocktail hormonal, ce serait en effet réducteur. Ce que je dis, c'est que les émotions sont 100% hormonales... Maintenant, la gestion des émotions fait intervenir la conscience (ou non...). Heureusement que nous n'obéissons pas uniquement à nos hormones.
Mais lorsque nous enchaînons plusieurs jolis trades et que nous ressentons une certaine satisfaction, c'est de la dopamine (hormone de la récompense). et lorsqu'il y a trop de dopamine, c'est de l'euphorie. Or l'euphorie peut nous faire prendre des risques non mesurés et du coup... on rend des points au marché.
Nos systèmes endocriniens fonctionnent tous de la même manière, mais en fonction de l'âge, du sexe, de notre alimentation, de notre activité physique et mentale, notre sommeil etc... la production d'hormone et le fonctionnement des neuro-récepteurs peuvent varier d'un individu à l'autre. Dans un environnement strictement identique, il peut y avoir des petites nuances technologiques d'un individu à l'autre, comme entre un Iphone et un Samsung...

Faîtes une ablation de la thyroïde à un trader gagnant et voyez le résultat derrière...
ces préceptes qui font de nous des humains et non des animaux ?
nous sommes des animaux sans l'ombre d'un doute... :)

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par Benoist Rousseau » 29 juil. 2016 10:00

Lol pour l'ablation zeblob. Je pencherai aussi pour une influence pas prépondérante mais tout de même. Il y a un pic de mortalité chez les 15 25 ans homme que n'ont pas les femmes lié à des conduites à risque. On le voit sur une pyramide des âges. Quand tu as passé les 25 ans c'est bon tu peux aller à 80 ans avant c'est moins sur :)

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par chad » 29 juil. 2016 10:16

je confirme je pensais pas passer les 25 plus jeune !

et pourtant je suis loin d'etre le pire

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par salador » 29 juil. 2016 11:56

Cette question revient à se demander pourquoi il n'y a pas de médecin de 18 ans.

Beh vu que les études durent 6 ans minimum...

On en revient à la durée d'apprentissage, de l'emmagasinement d'expériences etc etc.

Je ne crois pas à cette histoire de testostérone, c'est du même acabit que l'horoscope comme le disait Burzum.

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par ZeBlob » 29 juil. 2016 18:21

Lol Benoist :D tu veux pas faire cobaye?
Les troubles psychiques qui accompagnent l'hyperthyroïdie et l'hypothyroïdie, les deux affections thyroïdiennes les plus courantes, imitent les maladies mentales. Les personnes dont la glande thyroïde est hyperactive peuvent montrer les signes suivants : anxiété et tension marquées, labilité émotionnelle, impatience et irritabilité, distractivité, sensibilité exagérée au bruit, ainsi qu'une dépression fluctuante accompagnée de tristesse et de problèmes de sommeil et d'appétit. Dans les cas extrêmes, elles peuvent paraître schizophrènes, perdre le sens de la réalité, délirer ou avoir des hallucinations.
Est-ce que quelqu'un qui a un dysfonctionnement de la thyroïde (donc disfonctionnement hormonal) peut être un bon trader? On peut tout à fait avoir un QI à 150, une grosse connaissance des marchés et une thyroïde qui disfonctionne...
ok c'est un cas extrême. :D

L'important n'est pas de savoir si les hormones ont une influence: c'est une évidence que oui... pardon d'être péremptoire. :? L'important, c'est de se connaître et d'être conscient de ses pulsions, peurs, etc... bref, de ses émotions (100% hormonales)... et elles varient en fonction de l'âge, le sexe et bien d'autres critères dont l'expérience. Hormones, changement physiologique avec le vieillissement, expérience acquise, tout cela est itératif.

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par chad » 29 juil. 2016 20:20

:mur: les emotions ne sont pas 100% hormonal

elles sont controlées par une partie de notre cerveau (donc les neurones) certe EN PARTIE dépendant des hormones mais certainement pas à 100%

d'autre part la thyroide ne produit QUE les hormones suivantes = T3 T4 et calcitonine

le reste des hormones et pas qu'un peu c'est l'hypophyse +++ !
elle produit =

hormone de croissance (GH)
prolactine
hormone folliculo-stimulante (FSH)
hormone lutéinisante (LH)
thyréostimuline (TSH)
hormone adrénocorticotrope (ACTH)
mélano-stimuline (MSH) et endorphines qui dérivent de L'ACTH par clivage enzymatique de cette hormone.
et d'autres hormones.


et les testicules pour la testostérone en grande partie

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par ZeBlob » 29 juil. 2016 20:47

Je sais chad qu'il n'y a pas que la thyroide... :) mais c'était un exemple pour parler de l'ablation.
Parce que ablation de l'hypophyse, là c'est "Vol au dessus d'un nid de coucou" avec Jack Nickolson et c'est vraiment trash :cry:
Là le trader sans hypophyse, il ne fait plus grand chose à part baver devant son écran...
Si les émotions ne sont pas qu'hormonales alors qu'est ce qu'elles sont d'autres? Je pensais qu'on avait que 2 systèmes qui nous faisaient "fonctionner": le système nerveux et le système hormonal...

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par chad » 29 juil. 2016 21:04

les hormones régulent nos organes et nos tissus mais ne contrôlent pas directement les émotions. en revanche les émotions ont une action sur la sécrétion hormonale...

les émotions sont controlées par le cerveau c'est complexe ===

Spoiler:
Le cerveau permet également le processus émotionnel. L'émotion est le trouble intense de l’affectivité, une réaction immédiate, le plus souvent incontrôlée.

C'est ainsi qu'elle induit des perturbations de fonctionnement comme par exemple l'accélération du rythme du cœur, la modification de la couleur du visage aussi bien dans le sens plus rouge que plus pâle, des modifications de fonctionnement des glandes endocrines (accélération de la sécrétion de certaines hormones), des perturbations du fonctionnement musculaire que celui-ci soit visibles (au niveau du visage comme le sourire) ou invisibles (accélération du transit intestinal par exemple avec la diarrhée ou la constipation par exemple.

De nombreuses structures du cerveau participent à la physiologie des émotions . Nous allons surtout parler du système limbique et des structures de voisinage.

Le système limbique est une région du cerveau qui est constituée par la circonvolution du corps calleux c'est-à-dire la circonvolution de Broca associée à celle de l'hippocampe.

Plus précisément le système limbique est un ensemble de structures situées sur la face médiane (au milieu) des hémisphères cérébraux et à l'intérieur du diencéphale. Rappelons que le diencéphale est la partie du cerveau située entre les deux hémisphères et en avant du cerveau moyen.

Cet ensemble de structures comprend des parties du rhinencéphale (le septum précommissural), le gyrus du cingulum appelé également circonvolutions du corps calleux, le gyrus parahippocampal et l'hippocampe en forme de lettre C. Le système limbique intègre également une partie du corps amygdaloïde=

L'amygdale est essentielle à notre capacité de ressentir et de percevoir chez les autres certaines émotions

L'amygdale semble en fait moduler toutes nos réactions à des événements qui ont une grande importance pour notre survie. Ceux qui nous avertissent d'un danger imminent sont donc des stimuli très importants pour l'amygdale, mais également ceux qui signalent la présence de nourriture, de partenaires sexuels, de rivaux, d'enfants en détresse, etc.

À l'intérieur du diencéphale, les principales structures limbiques sont l'hypothalamus et les noyaux antérieurs du thalamus.

Le système limbique est considéré comme le cerveau de l'émotion et de l'affectif. Une structure en particulier semble jouer un rôle déterminant en ce qui concerne les émotions, il s'agit du corps amygdaloïde et de la partie antérieure du gyrus du cingulum

Ainsi de nombreuses connexions permettent de relier le système limbique au cortex et aux régions situées en dessous du cortex, permettant ainsi d'intégrer des stimulations provenant de l'environnement et bien entendu d'y réagire.

Ainsi si nous prenons l'exemple de l'hypothalamus qui correspond grosso modo au chef d'orchestre du cerveau ou si l'on préfère au bureau central, n'importe quelle réaction émotionnelle, suivant les individus, peut se transformer en tension émotionnelle plus ou moins intense susceptibles ou pas d'entraîner des pathologies parfois graves comme l'hypertension artérielle, l'irritation du côlon, entrant éventuellement dans le cadre d'une fibromyalgie par exemple.

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par chad » 30 juil. 2016 15:19

ZeBlob a écrit : Là le trader sans hypophyse, il ne fait plus grand chose à part baver devant son écran...
.
oui ça c'est sur :hein:

et si on lui coupe les 2 bourses (jeu de mot attention = ) sera t-il plus performant sur les marchés boursiers ?

mouaaha

mou................;
Spoiler:
mouahahaaaaaaa :hein:

Re: Et si ce n'était qu'une question de testostérone

par scalptrice » 30 juil. 2016 21:04

Lol Chad
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