Hier, nous avons vu que le nombre d’or en architecture est parfois discutable, aujourd’hui, nous allons nous intéresser à la peinture.
À la renaissance italienne, Luca Pacioli réunit tout ce qu’Euclide contient sur la section, en un livre intitulé « La divine proportion ». C’est son ami, Léonard de Vinci qui réalise les illustrations. Son enthousiasme remet le concept du nombre d’or au goût du jour. Luca Pacioli propose même un lien avec Dieu et la Sainte Trinité et franchit le pas vers une interprétation ésotérique avec sa « théologie géométrique ».
Certains artistes ont expérimenté le nombre d’or dans leurs oeuvres. Salvador Dali l’a sciemment introduit dans certaines de ses œuvres, comme la Leda Atomique ou la Demi-tasse géante volante. D’autres peintres auraient aussi cédé aux charmes du nombre d’or, sans que l’on ne sache véritablement si leurs utilisations étaient volontaires. C’est le cas notamment de Botticelli et de… Léonard de Vinci ! Leda Atomique de Dali
Dans la lignée de la divine proportion, le physicien et psychologue Gustav Theodor Fechner proposa en 1860 que le Nombre d’Or définisse l’équilibre naturel du monde qui nous entoure. Par le biais d’une expérience, il montra que les humains se tournent naturellement vers les proportions qu’ils trouvent esthétiques en choisissant parmi 10 rectangles, celui construit avec le nombre d’or dit le « Rectangle d’Or ».
De nos jours, certains chercheurs continuent de penser que les visages jugés les plus harmonieux répondent aux proportions données par le nombre d’or. Ne trouvez-vous pas cela un peu triste?
Demain, nous verrons comment ce nombre φ est aussi utilisé en technique de vente...en attendant soyez prudents!
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