Les pauvres en france

Pas très rigolo et néanmoins intéressant :
https://www.france.tv/documentaires/societe/462039-pauvres-de-nous.html

Et ailleurs en Europe :

Rsique de pauvreté.jpg (113.77 Kio) Vu 871 fois

En sachant que la pauvreté est estimée selon le pays. Donc un pauvre en France sera un cadre supérieur en Roumanie.

La pauvreté a été divisé par 5 en France depuis 1945. Les pauvres en France avec le RSA vivent comme les français moyens qui travaillaient dans les 1950 50h par semaine avec une éducation gratuite une santé et un confort supérieur ! etc un français sur 3 en 1950 n’avait pas par exemple de WC personnel mais un trou dans le jardin ou un Wc collectif sur le pallier

Juste pour arrêter avec le declinisme perpétuelle il n’y a jamais eu aussi peu de pauvres en France et dans le monde. Et la pauvreté n’a jamais été aussi riche en France si on peut dire. Personne ne meurt de faim, personne ne meurt car il n’a pas pu s’acheter les médicaments etc

De plus comme le dit la fondation l’abbé Pierre il faut de plus en plus d’argent pour être pauvre car il y a de plus en plus de besoin (internet, téléphone portable etc).

Personne ne pourrait vivre comme une famille normale dans les années 50 et cela personne n’en s’en rend compte.

La véritable pauvreté est culturelle et cela se joue dès l’école maternelle. Et c’est cela qui engendre la pauvreté économique hors accident de la vie

Oui, ce sont les dépenses contraintes qui représentent une part de plus en plus importante des budgets quelque soit sa catégorie sociale. Et qui génèrent beaucoup d'insatisfaction.
Le seuil de pauvreté, c'est autour des 800 à 900 euros/mois.

Allez en matière de pauvreté mais justement pas culturelle et pour plus d'optimisme , des parcours de vie de femmes en banlieue (3 portraits sont dispos) :

https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/429113-emission-du-mercredi-7-mars-2018.html

Si ça peut vous mettre du baume au cœur

Ancienne élève de Seine Saint Denis dans la pire cité du 93. Parents aux rsa. Elle est devenue conservatrice au Musée du Louvres l’un des postes les plus difficiles à obtenir. Une autre à passé Science Po Paris et travaille dans un grand groupe. Des exemples comme cela en 10 ans de profs j’en ai des centaines. Merci l’éducation gratuite. Tout le monde a sa chance en France et c’est peut-être justement ce qui dérange.

Je vivais avec 600€ à Paris en travaillant à mi temps et en étudiants dans mon 9 mètres carré et je ne me suis jamais senti pauvre même si je devais ramasser des gobelets pour payer mes tickets U. Je connais des retraités avec 5000€ de pension à deux qui se sentent pauvres. C’est aussi une façon de voir la vie.

Je connais aussi un journalier agricole émigré et analphabète dans le sud-ouest (à l'époque en dessous du bas de l'échelle ...) qui a mis dans les années 80 un enfant à l'agrégation de grammaire. Mais c'est l'arbre qui cache la forêt et c'est de moins en moins possible. Je connais une école primaire des Mureaux ou statistiquement seul un élève par classe ira jusqu'au bac.

J'aurais pas cru que la république Tchèque se classe première, la Norvège et la Suède ok je les attendais là mais la Tchéquie...
Par contre l'Espagne c'est une catastrophe à notre porte.
On peut avoir quelques doutes sur la pertinence de ce tableau, je ne vois pas l'Italie par exemple.

On est toujours le pauvre de quelqu'un.

C'était comme au début du quinquennat de Hollande où il avait dû determiner avec un chiffre à partir de quelle revenu on était riche ...

Question complétement débile ...

L'italie n'a pas du du rendre ses chiffres mais Eurostat c'est plutôt ... fiable.

idem que sobear pour la tchequie.

Spoiler:

Si on ne respec tplus les classements hitorique ... mais où va-t-on ... que les pays emergeants restent pauvre sinon on va faire un complexe d'infériorité !

Il faut aussi voir qu'en France, une grande partie de nos revenus (environ 50% du pib) se trouvent sous forme de services fournis par l'état. (éducation et santé entre autres).

Pas sûr que ce mode de calcul soit très pertinent pour se rendre compte de la situation réelle des personnes dans les différents pays.

Disons que le système français en terme de santé et d'eduction marche et adresse bien / touche un maximummum de la population.
Donc rien de choquant ... avec la CMU beaucoup de personne à tres faible revenue peuvent quand même se faire soigner une dent ...

Oula, c'est pas sûr çà : un petit tour dans nos quartiers pour voir nos fameux "sans dents" s'impose ...

J'ai dit un maximummum, pas la totalité, nuance.

Tout comme l’éducation est gratuite et tous les enfants ne vont pas à l’école

Désolé mais je ne vois pas de nos jours notre système de santé et notre éducation nationale comme des modèles de réussite comme c'était le cas pendant les 30 glorieuses.

...

Et bien comparer les chiffres la réalité et ne vous faites pas avoir par vos impressions. Là vous me parlez juste de ressenti.

Il y avait combien de jeunes qui pouvaient étudier en 1968 ? Les bourses n’existaient pas. Les fils d’ouvriers à l’usine direct.

Est ce qu’on prenait en charge comme maintenant les handicapés, les personnes avec des déficits cognitifs ? Non il était exclu du système éducatif. Jetées à la poubelle. Est ce qu’il existait une allocation adulte handicapée ? Non à la charge de la famille ad vitam aucune possibilité d’autonomie. Un RSA pour ceux qui n’avaient pas les moyens de travailler intellectuelle ou physique ? Non crève.

Voilà simple de vérifier, loin de vos impressions. Les faits. La réalité. On travaille comme cela en histoire.

Donc votre âge d’or
Impossible d’étudier pour les enfants de classe ouvrière, aucune scolarité possible pour les handicapés, aucune aide sociale pour les étudiants, aucun revenu minimum pour survivre pour les plus pauvres etc votre âge d’or serait l’enfer pour beaucoup de personne maintenant. En 1970 on pouvait mourir de faim en France et ne pas être soigner et mourir. Bien sûr cela ne passait pas à l’ORTF :musique:

Méfiez vous de vos impressions... vous seriez incapable de revivre dans les années 50 60 70 vous trouverez la société trop dure et ultra libérale :musique:

100 % d'accord avec Benoist et avec Loilodan.

Le taux de pauvreté est une fumisterie, c'est avant tout une mesure des inégalités au sein d'un pays et encore, même pour ça c'est un outil exécrable.

Malheureusement, même si tu as raison Benoist, le discours que tu tiens est condamné à être inaudible dans notre beau pays d'envieux gangrené par un environnement politico-médiatique au sommet du populisme.

La question de la pauvreté est traitée régulièrement dans les médias et à chaque élection, mais toujours sous un angle décliniste anti-capitaliste. Il n'y a qu'à voir il n'y a pas si longtemps le brouhaha autour du dernier livre de Piketti, un bon copain du précédent gouvernement socialiste. Par contre, si un autre "économise" sort un livre ou une étude qui se veut plus optimiste (et il y en a chaque année), bon courage pour en entendre parler.

Tout ce qui ne conforte pas le sentiment populaire selon lequel tout va mal aujourd'hui et c'était mieux avant, est mis de côté. Pas de théorie du complot, c'est juste moins vendeur et ça parait plus faux parce que ça ne confirme pas nos biais perso. J'ai toujours pensé qu'on avait les médias et les hommes politiques qu'on mérite.

Le problème est la, la situation s'améliore continuellement à l'échelle mondiale, on a le privilège de vivre dans une ère de prospérité sans précédent, mais personne ne souhaite l'entendre.

J'ai vécu les années 70 et je vois nettement la différence sur la qualité du système de santé.
On a instauré volontairement la pénurie de médecin que ce soit en libéral ou en hospitalier, résultat la dégradation des soins est flagrante avec des délais incroyables pour obtenir une consultation chez un spécialiste qui prend des dépassements systématiques (souvent à raison la nomenclature des actes n'étant pas réévaluée voire diminuée ) alors que le secteur 2 (avec dépassement) dans les années 70 n'était pas le plus courant même pour des spécialistes.
La consultation médicale est devenu un acte technique de prescription d'examens et de médicament + un travail administratif ne laissant plus de place à l'examen clinique. Le temps moyen d'une consultation doit tourner à 10 mn par patient soit moitié moins que dans les années 70.
Le secteur hospitalier ? Essayez donc de vous présenter à un service d'urgence, maintenant quelque soit l'heure et le jour c'est engorgé et vaut mieux ne pas être malade le WE et les jours de fête.
Pourquoi ? La sélection médicale en première année a éliminé les plus humanistes pour les bûcheurs et là nos étudiantes, plus bosseuses, étaient (mais je pense que c'est toujours pareil) majoritaires dans les promotions de deuxième années (de l'ordre de 80% si, si!) C'est bien mais ce n'est plus la même médecine.
La politique de maîtrise des dépenses de santé par réduction de l'offre Futures stupide car il est évident que la demande ne pouvait régresser avec le vieillissement de la population.
Et pour l'enseignement?
Suffit de voir le niveau des élèves à tous les stades (primaire, collège, lycée) pour voir qu'on est pas au top comparativement aux bilans étrangers.
Nos fac sont misérables et manquent cruellement de crédits. Quand à la recherche, même misère.
Quand à l'apprentissage nous sommes nuls à des années lumières par rapport à l'enseignement Allemand par exemple.

je n’insiste pas, pas le moral et c'est tellement inutile. Juste ce qui parait évident, il est tellement plus facile d'avoir que des étudiants bourgeois qui représente 5% d'une classe d'age à la fac et laisser les 95% d'autres aller à l'usine que d'essayer de scolariser et de donner une chance à 80% des jeunes. Oui le niveau baisse forcement, 80% ne sont pas aussi intelligent que les 5% de l'élite de l'époque. On vit 15 ans de plus que dans les années 70 donc c'est que tout n'est pas si mauvais sinon l'espérance de vie aurait diminuée.

La question est pourquoi on était moins social dans les années 60 70 que maintenant alors qu'il y avait beaucoup plus d'argent ? La réponse la société des années 60 70 étaient bien plus égoïste que maintenant. Donc oui je suis content en temps que fils d'ouvrier d'avoi eu la chance de m'élever socialement dans les années 2000 ce qui m'aurait été impossible dans les années 60 et 70