Ils tirent leurs traineaux durant sept à huit heures par jour et font face à des températures très instables pour la saison, de -2°C à -45°C.
Mais à cause du changement climatique, la glace est plus fine que d'habitude et plus encline à dériver. Habituellement, cette dérive impose aux explorateurs quelques kilomètres supplémentaires, mais cette fois-ci ils ont reculé de trois à cinq kilomètres par jour, les mettant ainsi en grande difficulté.
Leur chance de parcourir les 500 kilomètres qui les séparent de leur but, l'archipel de Svalbard, en Norvège, sont minimes, d’autant plus qu’il ne leur reste que 10 jours de rations.
Toutefois, selon le porte-parole de l'expédition, ils ne courent pas, pour le moment, un grand danger, même si des sauveteurs étudient par précaution des plans au cas où une évacuation deviendrait nécessaire.
https://www.lefigaro.fr/sciences/arctique-mike-horn-en-difficulte-a-cause-du-rechauffement-climatique-20191123
Heureusement, il y a des personnes avisées pour remettre les choses à leur place :