Rythme, je crois qu'Amarantine attend toujours que tu fasses ta présentation, comme il sied à toute personne polie qui arrive sur un forum. Ce serait bien de ne pas la fâcher.
En guise de suggestion réflexive, et sans être pour autant un spécialiste (mon domaine, c'est l'histoire médiévale), je ferai remarquer qu'on peut considérer la problématique de deux manières différentes.
La première consiste à savoir si la science économique doit considérer l'aspect religieux, social, politique, culturel, dans son approche. On est ici dans le domaine épistémologique. La question mérite d'autant plus d'être posée que l'économie est souvent accusée de fonctionner sur un modèle "hors-sol". Les modèles économiques fonctionnent "toute chose égale par ailleurs", autrement dit dans un univers idéal dont tous les paramètres sont connus et maîtrisés. Bien évidemment, c'est là un facteur de faiblesse de cette science. Le problème de fond est que dans cette perspective, l'économie se rapprocherait presque d'une science dure, alors que tenir compte d'autres dimensions la placerait plutôt du côté des sciences sociales, comme l'anthropologie ou l'histoire. Mais du coup on lui ôte également la dimension prédictive que certains veulent lui prêter. Il me semble que les économistes oscillent en permanence entre ces deux pôles.
La seconde dimension (je développerai moins) étant de savoir si les réalités philosophiques/politiques/sociales influencent - et de quelle manière - la réflexion économique. La réponse est évidemment oui (considérons juste
Adam Smith ou Karl Marx), l'enjeu étant de construire une réponse structurée montrant de quelle manière.
À noter que la dimension n° 1 pourrait venir enrichir et justifier ta partie n° 1, qui est pratiquement hors sujet dans ta dissertation.
Voilà quelques éléments de réflexion qui pourraient peut-être t'amener à développer ton argumentation. Cela dit, une fois encore, je suis un parfait profane de ce sujet. Il serait bien que je me mette à la lecture de quelques économistes, d'ailleurs.
