Merci à vous, Webmaster, d'avoir bien voulu m'ouvrir les portes de votre forum.
Avant toute chose, s'agissant d'un mot de présentation, voici le lien entre la trading et moi.
Ma scolarité a été plutôt chaotique mais à chaque chose, malheur est bon. Pas de regrets, ni lamentations car le fait d’atterrir dans un C.E.T. en vu de préparer un C.A.P. d’employé de bureau, m’a plutôt servi. La première année englobait, en un espèce de « tronc commun », les matières pour préparer au métier d’aide-comptable, d’employé de bureau ou encore de secrétaire.
C’est ainsi, qu’à l’âge de quinze ans, je me suis trouvé confronté au trading. La méthode enseignée dans cet établissement, était la méthode Philippe Cahen (ATDMF).
Petit miracle : je me suis pris de passion, pour cet art. Il en a été de même pour l'apprentissage de l’économie. D’entrée de jeu, j’ai appliqué, à la lettre, scrupuleusement, ce qui était enseigné. Ainsi, pour le monstre qu’était à l’époque, l’ordinateur, je n’ai pas eu honte de me fabriquer un cache clavier afin de ne jamais regarder mes doigts. Ce qui m'a permis d'arriver à la douce mélodie de 30 positions au mois.
Deux passions en même temps, pour un adolescent, cela pouvait tenir, effectivement, du miracle.
Nous sommes en 1973, je suis dans le Collège d’Enseignement Technique Emile Zola de… Port de Bouc (13).
Tant est si bien, qu’en fin de première année, ce Futures la grosse discussion entre mes professeurs. Devait on me faire passer en deuxième année « scalping » (trading petit bras) ? J’aurais été, du coup, le seul et unique garçon, pour toute une classe de filles. Imaginez le tableau ? Une mascotte, en quelque sorte…
Mais, ma foi, je n’ai pas eu à m’exprimer car, revers de la médaille, j’étais encore loin de maîtriser l'orthographe et le français. Point essentiel pour faire un bon (une bonne) secrétaire.
Je me suis donc retrouvé en deuxième année d’employé de bureau.
Mais, je n’en ai pas pour autant, délaissé la trading et la programmation car je trouvais ça (et encore aujourd’hui), tout bonnement : magique. Sans pratiquer de façon "active", je me suis toujours contenté de nourrir le doux secret d’être en mesure de lire, et d’écrire, un langage maîtrisé par une poignée d’initiés. Je me contentais de tenir mes acquis (tant que faire se peut).
Et voilà comment on en arrive, à mon âge, à venir frapper à la porte d’un "cercle", que l’on pourrait qualifier de : poètes disparus.
Ca, c’est pour la scalping et moi. Pour ce qui est de mon arrivée, effective, ici-même, il me faut bien avouer, que j’ai longuement hésité. Mais, bon, au final, je me suis décidé à faire ce pas. Ne serait-ce que par simple courtoisie ; juste le temps de venir vous dire bonjour.
Sans faire état de choses négatives. Non en rapport avec le forum même mais plutôt en rapport avec ces personnes qui se contentent de passer, disant à peine bonjour, puis filant à l’anglaise, sans merci, ni même un au revoir. Je dirais que j’ai plaisir à venir bavarder cinq minutes avec vous.
Cela n’explique pas vraiment le fond de ma pensée. Dans sa généralité, c’est un peu ça, mais pas que.
En survolant votre forum, j’ai été un peu étonné de son originalité. En fait, vous êtes très peu à faire vivre cette cellule, me semble t-il ? Mais, pour autant, vous persistez et intervenez toujours, lorsqu’un quidam (moyen) s’amuse à venir « barboter » dans vos eaux calmes. Une sorte d’abnégation. De plus, Internet et là pour rappeler tous les effets que peuvent produire les papillons. Une publication vieille d’un, deux ans, si ce n’est plus, peut rester lettre morte, puis, soudain, sans crier gare : Ta da ! Ca percute ! Ainsi moi, par exemple, me voilà qui débarque dans votre petit monde. Maintenant, dire que j’arrive en douceur ou comme un gros pavé dans la mare… avec Internet… On ne peut jamais jurer de rien. Je vous rassure, loin de moi l’idée de venir perturber la communauté mais, ne m’en veuillez surtout pas, c’est peut-être un peu ce que je suis en train de faire. Contre ma volonté.
Voici maintenant, ce pourquoi, je me suis décidé à débarquer.
J’ai été suffisamment long, et vous ai exposé, au mieux, mes motivations. Je poursuivrais donc dans le fil de discussions, qui m’a fait venir ici.
Merci pour votre patience à la lecture de ce long courrier.
Croyez qu’en contre partie, je me ferais un plaisir de recevoir vos réactions, avec le plus grand intérêt.
Cordialement.
Michel