Par exemple, entre 2000 et 2016, le nombre de personnes affectées par les vagues de chaleur a augmenté d’environ 125 millions, atteignant un record de 175 millions de personnes exposées en 2015, les conséquences pour leur santé allant « du stress thermique ou coup de chaleur à l’aggravation d’une insuffisance cardiaque pré-existante ou à un risque accru d’insuffisance rénale liée à une déshydratation ».
Sur la même période, la hausse des températures a par ailleurs réduit de 5,3 % la productivité des travailleurs dans les zones rurales, estime le rapport. Cela a eu un impact sur les ressources alimentaires disponibles au delà d’une aggravation des vagues de sécheresse.
Le rapport de The Lancet n’évalue pas les conséquences sociales (explosion urbaine renforcée, perte de terres vivrières, migration climatique...) donc on a qu’une vue réduite des conséquences sur la santé de la population mais c’est la première étude scientifique qui montre que le réchauffement climatique peut créer une surmortalité et réduire l’espérance de vie. Comme nous vivons dans une zone tempérée protégée nous ne nous en rendons pas vraiment compte.