C’est à moi que revient le privilège de faire les ouvertures cette semaine et j’en suis ravie! merci à ceux qui me liront.
Nous sommes nombreux à utiliser la méthode de retracement Fibonacci pour déterminer les niveaux de résistance et support potentiels. Elle se base sur l’idée que le prix retracera une partie prédictible d’un mouvement original. Souvent une correction retrace un pourcentage Fibonacci d’une vague précédente. 23.6%, 38.2%, 50% et 61.8%.
Mais d’où viennent ces pourcentages?
Cette semaine, nous parlerons de Fibonacci et ses lapins, de cet étrange nombre « parfait » ou nombre d’or dont l’histoire est une véritable saga s’étalant sur plusieurs millénaires. Nous ferons un bond au 3e siècle avant JC avec Euclide et nous verrons les liens avec l’architecture, la peinture et même le marketing! N’étant ni historienne, ni mathématicienne, j’ai tenté de faire une synthèse de différentes sources qui m’ont parues intéressantes et dont je vous donnerai les références vendredi.
Mais revenons à nos lapins...ou plutôt ceux de Léonard de Pise (1175 − v.1250), aussi connu sous le nom de Leonardo Fibonacci.
Partons donc d’un couple de lapins le premier mois. Le deuxième mois, on n’a toujours que ce même couple, mais le troisième mois on a déjà 2 couples, puis 3 couples le quatrième mois, 5 couples le cinquième mois, etc. La croissance de cette population de lapins est décrite par la suite de Fibonacci : 1,1,2,3,5,8,13,21,34,55,….
Ainsi, le taux de croissance de nos petits lapins tend vers φ, aussi appelé le Nombre d’Or : le rapport de deux nombres de Fibonacci successifs, soit Fn+1/Fn tend vers φ lorsque n grandit. Par exemple, pour n=20, on a F21/F20 =10946/6765 ∼1,6180339985218033…,
φ∼1,6180339887…
Je vous laisse prendre votre calculette et faire les rapports entre les niveaux de fibonacci sur vos graphes (pas la peine de prendre 50% qui est l’intru).
Demain, nous ferons un voyage dans le temps...en attendant soyez prudents!!
Le calendrier économique du jour: