Hier, nous avons vu la suite de Fibonacci au 12eme - 13eme siècle, mais l’histoire a commencé bien plus tôt. Les premières traces écrites du nombre d’or se trouvent au 3e siècle avant JC dans les « Éléments » d’Euclide,une synthèse des mathématiques grecques. En effet, trois siècles auparavant, les pythagoriciens avaient cherché à inscrire des polygones réguliers (côtés égaux) dans un cercle en utilisant seulement la règle et le compas. L’exercice est assez simple pour le triangle, le carré ou l’hexagone mais pour le pentagone ou le décagone, la solution requiert la possibilité, de découper un segment de droite en deux morceaux inégaux de sorte que la longueur du segment divisée par celle du grand morceau soit égale à la longueur du grand morceau divisée par celle du petit morceau (la division en moyenne et extrême raison). Cette valeur commune des deux rapports est le futur nombre d’or.
Petit exemple : Les triangles OAB et OCA sont semblables si et seulement si les longueurs a et b respectent la proportion d’or.
Ce n’est qu’aux 17e et 18e siècles que grâce à l'algèbre, les mathématiciens donneront la valeur numérique du rapport de la division en moyenne et extrême raison : 1,618… = (1+√5)/2. Ce n’est qu’au 20e siècle qu’on le baptise Phi (Φ) en l’honneur de Phydias, l’architecte du Parthénon.
Demain, nous verrons comment ce nombre phi s’exprime en architecture...en attendant soyez prudents!
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