covid 19

Allo tout le monde

Malgré l'infection de Trump, peut être une bonne nouvelle dans la recherche. Hâte de voir comment les marchés EU vont réagir.

Il s'agit d'une authentique campagne de collecte de fonds pour la poursuite des recherches. En soi ce n'est pas condamnable et les autres font ou feront pareil.
Reste quand même que sur le plan éthique c'est limite car garder secret le nom du médicament c'est théoriquement priver des milliers de malades (ou millions à l'échelle de la planète) d'un traitement peut-être efficace ou, s'il est inefficace peu dangereux (disent-ils) donc quand même au bout du compte un gros espoir pour ces patients.
Précédemment nous n'avons pas eu ces pudeurs pour d'autres traitements inefficaces comme la l'hydroxychloroquine ou avec un degrés d'efficacité plus ou moins important comme l' Azithromycine, les anticoagulants et les corticoïdes dont il n'a jamais été dit qu'il fallait absolument les valider après plusieurs mois d'essais thérapeutiques (je rappelle, le médicament testé est déjà validé, c'est un ancien médicament dit comme ayant, en outres, peu d'effets secondaires)
Mais encore une fois il s'agit d'une annonce pour récolter des fonds pour la bonne cause de la part d'un laboratoire au capacités financières limitées donc acte mais pas d'espoir disproportionné.

Juste pour info la fameuse molécule testée à Lille est le clofoctol.
Ce médicament donné en suppositoire (sous le nom d'Octofène des laboratoires Fournier) était indiqué pour les infections bronchiques légères. Il a été retiré du marché en France en 2005 mais reste commercialisé encore dans quelques pays.
La collecte de fond a été une réussite et les essais doivent démarrer d'abord chez le singe puis l'homme.
Ce médicament est bien toléré et pas cher (moins de 2€ la boite de 8 en 2005) et ses résultats en éprouvette sont excellents meilleurs que le Remdesivir (toujours en éprouvette je rappelle) à plusieurs milliers d'€ le traitement (non remboursé par la sécu)
Au mieux, pas de commercialisation à envisager avant la fin des tests donc dans plusieurs mois voire même trimestres.
J'espère quand même qu'il sera fait une étude très accélérée car vouloir cocher toutes les cases des tests pour la sécurité c'est bien mais on n'a pas eu ce genre de pudeur pour d'autres médicaments. Si ce médicament est aussi anodin qu'il est dit et vu l'engorgement actuel des hôpitaux alors il faut foncer.
Maintenant que le nom du médicament est connu il y aura immanquablement un effet "Cloroquine" avec des prescriptions détournées si ce n'est en France au moins à l'étranger et des premiers avis sur l'efficacité réelle devraient sortir en dehors de tout protocole.

Pourquoi il a été retiré du marché français ?

Son action a été jugée insuffisante par rapport aux antibiotiques d'où son indication très limitée à "traitement d'appoint des infections respiratoires hautes bénignes". Cet antiinfectieux léger, bactériostatique gram+ exclusif avait le seul intérêt de bien pénétrer les tissus pulmonaires (ce qui, du coup, serait un avantage pour le traitement des formes pulmonaires de la Covid à condition d'être efficace in vivo sur le virus...les tests le diront)
Très peu d'effets secondaires signalés hormis de rares cas d'éruptions cutanées.

C'est un événement tragique et exceptionnel qui s'est produit il y a deux mois dans le Michigan aux États-Unis. Une femme est décédée après avoir reçu une greffe de poumons infectés au virus SARS-CoV-2, ce qui représente le premier cas connu de transmission par transplantation.
Le donneur avait pourtant été testé négatif 48 heures avant l'opération et ne présentait aucun symptôme, indique le rapport paru dans l’American Journal of Transplantation, mais le virus était en fait présent dans le système respiratoire inférieur, inaccessible au test nasopharyngé.
La patiente, atteinte de bronchopneumopathie chronique obstructive avancée (BPCO), avait reçu un traitement immunodépresseur, comme c'est habituellement le cas dans les greffes d'organe. Peu après la greffe, sa tension chute et elle développe une forte fièvre. Elle est alors testée positive au SARS-CoV-2 et malgré l'administration de remdesivir et d’anticorps monoclonaux, elle décédera de détresse respiratoire 61 jours après son opération.
Au passage, le chirurgien ayant procédé à la greffe a lui aussi été infecté par les poumons contaminés. Face à cet incident dramatique, les auteurs du rapport insistent sur la nécessité de pratiquer au minimum deux tests Covid chez les donneurs, dont un sur les voies respiratoires inférieures. On ne sait pas en revanche si le virus peut être transmis via des greffes d'autres organes (rein, foie, cœur...).

J'en avais entendu parler après le combat de coq c'est une bonne nouvelle cocorico, d'ailleurs il en sont ou avec cette molécule ?