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Re: La nouvelle vie de - sous bracelet électronique

par SURFEUR » 07 juin 2016 17:29

Il va pouvoir passer au cfd à risque limité avec 450000 € :lol2:

Re: La nouvelle vie de - sous bracelet électronique

par chad » 07 juin 2016 18:22

j'ai lu 400 k tout rond , bon c'est bien ça fait 13 terrains constructibles dans mon bled (nouvelles parcelles)

Re: La nouvelle vie de - sous bracelet électronique

par Bruno » 19 juin 2016 11:35

En tout cas il était déjà sur le DAX visiblement :lol2:

Voir à 25min50s
Spoiler:
[youtube]https://youtu.be/stazIcV1ZT4[/youtube]
Quel dérapage quand même... Et des positions avec 50 milliards d'exposition, ils disent ne pas être au courant lol, le pire c'est que ça passe. Plus les 1.7 milliards que l'état a versé en déduction fiscale :mrgreen: :?

Re: La nouvelle vie de - sous bracelet électronique

par palladium » 19 juin 2016 12:35

Entendu comme témoin de la défense, Jacques Werren, ancien directeur du marché à terme des instruments financiers (Matif), arriva très remonté à la barre. « Ce que j’entends, en résumé, c'est que la Société générale n’a pas vu les positions de Jérôme -. C’est un déni de bon sens, une insulte à la loi créée pour l’organisation de ces marchés à terme », attaqua-t-il d’emblée. Très remonté par ce qui lui semble être une grossière manipulation, il expliqua aux juges le fonctionnement des marchés à terme. Tous étaient bâtis sur le même modèle : c’étaient des marchés organisés, contrôlés tous les jours.

« Tous les jours, il y a un relevé des positions de chacun, des gains et des pertes. Tous les jours, les membres doivent régler en espèces leurs “déposits” [dépôts de garantie], leurs appels de marge. Il n’y a pas de dérogation à cette règle. Car c’est un mécanisme essentiel pour éviter le risque », expliqua-t-il. Avant d’insister : « Il n’y a pas de place pour la dissimulation dans ce système. »

Face aux juges qui semblaient découvrir certains détails, Jacques Werren entreprit de décrire ce fonctionnement : « Les traders n’ont pas accès au coffre-fort et heureusement », résuma-t-il. Le système informatique des traders par lequel ils passent leurs ordres est déconnecté des systèmes comptables. Avant de payer, tout est vérifié par les services des risques, des contrôles, pour s’assurer de la réalité des transactions, des contreparties. Bref, il y a des procédures, des vérifications, des contrôles des risques. Pouvait-on d'ailleurs imaginer qu'il puisse en aller autrement ?

Dans ces conditions, les ordres fictifs réalisés par Jérôme - ne pouvaient avoir aucune incidence sur la comptabilité de la banque. Ils restaient en suspens, sans jamais être traités par les services comptables. D’ailleurs, précisa-t-il, « on nous parle d’un risque de 50 milliards d’euros pour Jérôme -. Mais le nominal ne correspond pas à l’exposition réelle. Les produits à terme ne se négocient pas comme cela, on évalue la volatilité, les risques de couverture. En gros, cela tourne autour de 5 % du montant nominal. L’exposition réelle de Jérôme - devait être de l’ordre de 2,5 milliards d’euros. La baudruche se dégonfle d'un coup. Cela ne représente pas un risque systémique. Pourquoi ce risque a-t-il été volontairement exagéré ? » s’interrogea-t-il.

Mais comment expliquer alors que la Société générale ait fait autant de bruit autour de l’affaire -, en prenant le risque de se tirer une balle dans le pied, d’endommager sa réputation ? demanda en substance le président. « J’ai un scénario mais ce n’est qu’un scénario car je n’ai pas toutes les clés. Pour moi, il a pu y avoir un desk fantôme qui prenait des positions contraires à celles de Jérôme -. Tout était couvert », dit-il. « Mais si vous voulez vraiment savoir la vérité, ce qui s’est vraiment passé, combien la Société générale a perdu, faites faire une expertise, allez voir dans la comptabilité de la banque, allez voir à la chambre de compensation Eurex. Vous saurez alors la vérité », conseilla Jacques Werren.

Le desk fantôme évoqué par l’ancien directeur du Matif prit une soudaine consistance avec l’audition de Philippe Houbé. Ancien responsable du back office chez Fimat, le courtier de la Société générale par lequel Jérôme - passait tous ses ordres, il avait été entendu lors du procès en appel de l’ancien trader, en mai 2012. Les avocats de la Société générale et la présidente du tribunal, Mireille Filippini, avaient alors raillé « ce petit témoin du back office ». Philippe Houbé était ressorti en larmes du tribunal. Très peu de temps après ce témoignage, il a été licencié par la Société générale. Il n’a jamais retrouvé de travail depuis, figurant parmi la trop longue liste des « irradiés » de l’affaire -, punis pour avoir soutenu des propos contraires à la vérité officielle.

Mais lors de cette audience, Philippe Houbé Futures écouté, de plus en plus attentivement même, au fur et à mesure de sa déposition. Il commença par témoigner de son étonnement en entendant les responsables de la banque parler en nominal. « Les professionnels ne parlent jamais en nominal sur les produits à terme. Le risque n’a jamais été de 50 milliards d’euros », dit-il, confirmant les propos du témoin précédent. Selon lui, la perte pour la banque non plus n’a jamais été de 6,3 milliards d’euros. « Si un compte a effectivement perdu cette somme, un autre a gagné entre la période du 18 et 25 janvier [dates de débouclage des positions prises par Jérôme - – ndlr] 1,8 milliard d’euros, et 2,2 milliards d’euros sur an », dit-il expliquant que, par sa position, il avait pu avoir accès à tous les comptes. La Société générale aurait donc menti ?

Il poursuivit son récit. Il n’y avait pas que Jérôme - qui donnait énormément de travail au courtier Fimat, raconta-t-il. Deux autres comptes avaient aussi des volumes totalement délirants. L'un, semble-t-il, était celui de me Kahn, le trader qui a débouclé les positions de Jérôme - et l'identité du détenteur de l'autre compte, SF 594, est inconnue. L’un de ces deux comptes était positionné exactement sur les mêmes produits de Jérôme - – des contrats Dax et Eurostoxx –, et pendant que Jérôme - se plaçait en position acheteuse, l’autre prenait exactement la position inverse. « Cela a continué pendant la période de débouclage. Il est resté vendeur jusqu’au bout », raconta-t-il devant des juges médusés. « Pour moi, la Société générale n’a rien perdu dans cette affaire, si on prend en compte le crédit d’impôt de 2,2 milliards d’euros », assura-t-il.
Source : https://www.mediapart.fr/journal/economie/170616/affaire---la-version-officielle-seffondre-laudience

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