Les problèmes des débutants sont multiples. À commencer par le fait que, dans l'espoir de faire du benef rapidement, ils se jettent directement sur le style de trading le plus difficile qui soit: de l'intraday, voir du
scalping, le tout sans diversifier un minimum leur portefeuille. Tout leur cap sur une seule position, éventuellement avec levier, ce qui est une folie, sauf à être extrêmement bon.
C'est pas pour rien que 95% des amateurs qui tentent voient leur compte mort en un rien de temps. Déjà en 2007/2008, je voyais pléthore de gars qui cramaient des milliers d'€ en un rien de temps, en jouant aux
turbos et autres saletés. Les cfd à risque limité sont plus propres, mais l'hécatombe ne cesse pas.
Un débutant devrait commencer avec ce qu'il y a de moins risqué (désolé, Benoit, j'insiste). Un portefeuille diversifié (diversifié, ça veut dire plusieurs positions, avec également une diversification sectorielle) en actions, dans une perspective de moyen/long terme, et sans AUCUN levier. Naturellement, il pondère ses positions et les protège de telle manière à minimiser le risque (à couper en cas de perte au-delà d'un certain %). Perso, je risque 1% de mon portif pour une position qui part dans le mauvais sens. Pour peu que l'amateur en question parvienne à développer une méthode cohérente de choix de ses positions, il est protégé. Surtout, il aura bien davantage la possibilité de durer, et ainsi, se donner la possibilité d'apprendre.
Une fois qu'il sait faire ça, il peut aller sur plus costaud. Des indices, avec cfd à risque limité par exemple, pour travailler sur des positions plus courtes. En prenant soin de ne consacrer à cette activité, qui est supposée être marginale, qu'une part minime de son portefeuille.
Bien sûr, tout cela est incompatible avec l'idée de faire du trading dans une optique professionnelle. Ce qui est d'ailleurs très bien. J'ai rien contre les traders, mais tout montre qu'une très très petite minorité y parvient (je veux dire, pour compte propre. C'est différent pour les traders de salles de marché). À partir de là, l'immense majorité ne fait rien d'autre que perdre son argent (et son temps) en essayant.
Ça s'appelle de la chair à canon.