Quand aux fleurs à trois têtes et aux animaux cancéreux je n'en vu aucun pour le moment.
A Tchernobyl et à Fukushima, où la catastrophe nucléaire a eu lieu il y a 5 ans. Les scientifiques ont relevé qu'il y avait plus de pollens morts dans la zone près du site japonais plutôt qu'en Ukraine.
Les études concernant l'état de santé des animaux sont contradictoires et il est donc difficile d'établir des conclusions certaines. Des scientifiques ont dénombré des anomalies, par exemple chez l’hirondelle rustique (Hirundo rustica) qui possède un cerveau plus petit que les autres spécimens des régions non contaminées, ainsi qu'un ADN abîmé. Des espèces d'insectes et d'araignées ont également été étudiées et seraient en nombre inférieur à la normale. Pour d'autres scientifiques, la radioactivité s'avérerait moins nocive que prévu pour les animaux sur place.
Près de trente ans après cette catastrophe nucléaire, l'une des plus grosses de l'histoire avec Fukushima, des chercheurs ont constaté que «les arbres morts, les plantes et les feuilles sur le site contaminé ne se décomposent pas à la même vitesse» que les plantes poussant ailleurs dans le monde
Dans les zones sans radiation, 70% à 90% des feuilles avaient disparu après un an. Mais dans des zones avec plus de radiations, les feuilles gardaient près de 60% de leur poids d'origine.
Une différence qui constitue la preuve, pour les chercheurs, que «la radiation a inhibé la décomposition microbienne» des feuilles qui jonchent le sol du site . Une découverte qui pourrait aussi expliquer la très lente croissance des arbres aux alentours de Tchernobyl –autre découverte scientifique abondamment relayée par la presse à l'été 2013.
L'accumulation de cette matière végétale non décomposée constitue un parfait combustible[radioactif], expliquent les chercheurs.
En clair, un feu de forêt est le meilleur moyen de «diffuser la radiation dans la région»
(...)
Ce secteur de forêt a gagné ce nom quand les pins qui le composaient, frappés par les radiations et vidés de leur chlorophylle, sont devenus rouges. Les arbres ont été abattus, la terre retournée et plantée de jeunes pins. C’est un des rares endroits où il est encore possible d’observer les difformités végétales que l’on pouvait observer immédiatement après la catastrophe. Les jeunes arbres sont petits et tordus et font penser à des ronces folles.
(...)
la radioactivité reste toujours aussi forte dans le sol. Les demi-vies du césium, du strontium et du plutonium radioactifs sont respectivement de 30 000, 29 000 et 24 000 ans. La radioactivité passe dans les végétaux et se concentre dans la chaîne alimentaire, se fixant notamment dans les os et le foie.
Certains arbres survivants ont en effet "blindé" leur ADN en y ajoutant des groupes chimiques méthylés. Cette réaction permet aux plantes de protéger les gènes essentiels.
plantes "japonaises" mutantes (zone la plus contaminée)
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concernant les cancers des liquidateurs de Tchernobyl peut-on faire confiance aux autorités russes ?
en France c'est déjà sous estimé pour
les travailleurs du nucléaire
Au terme d’un long combat judiciaire mené par la famille de la victime, le cancer de l’œsophage provoqué par les onnements ionisants vient d’être reconnu en maladie professionnelle
plusieurs salariés frappés de cancers ou de leucémies tentent de faire reconnaître leurs maladies professionnelles
le tribunal des affaires de sécurité sociale d’Évry a condamné la société X, filiale d’En*ie , pour « faute inexcusable » après le décès de Christian Verronneau, l’un de ces nomades[travailleur du nucléaire sous traitant] emporté en 2012, à l’âge de 57 ans, par un cancer du poumon lié aux onnements ionisants qui avait été reconnu comme maladie professionnelle par la Sécurité sociale. « La société X avait conscience du risque auquel était exposé son salarié, mais n’a pas pris les mesures appropriées pour l’en préserver », pointe le jugement
et pour les riverains =
La NRC a déjà, en préalable, falsifié les données des premières études (comme déjà pratiqué ailleurs dans le monde et plus particulièrement en France) pour faire disparaître les excès de leucémies et cancers infantiles à proximité des centrales atomiques en augmentant le périmètre d’étude autour de ces centrales (afin de limiter le taux d’incidence de cancers en augmentant le nombre de personnes non exposées) ainsi qu’en limitant les études à la mortalité par cancer au lieu d’étudier la morbidité.
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Plusieurs études européennes récentes ont révélé des liens troublants entre les cancers infantiles et les enfants vivant à proximité des centrales nucléaires
Le suivi des décès par cancer, plutôt que le nombre de personnes atteintes de cancer, peut minimiser l’impact sanitaire de la vie près d’un réacteur, car de nombreux patients atteints de cancer survivent.
a Fukushima les travailleurs actuels (qui comme partout sont "testés" à chaque fois de sortir de la centrale) on leur passe le dosimètre à 40cm du corps sinon ils ne pourraient pas sortir de la centrale car ça crache !!!
je conseille vivement ce reportage qui est très complet =
http://www.les-docus.com/nucleaire-la-politique-du-mensonge/