TRADER Nomade, le summmun du TRADER , but ultime ?

En effet, si tu vois que la personne est complètement obtue, il faut éviter de gaspiller ton énergie. Mais pour le moment, ça ne m'est pas arrivé, c'est plutôt cool

quelle chance !

J'arrive toujours à ce qu'on arrive à être d'accord sur notre désaccord. Ce qui est déjà pas mal

. Je resterai peut être toujours au même endroit MAIS j'aurai la possibilité de partir en claquant des doigts.

Ca me rappel une réplique de Robert De Niro dans la scène du restaurant (dans le film H.E.A.T.) où il dit:
Un monsieur m'a dit un jour : "N'aie rien dans ta vie que tu ne quitterais pas en 30 secondes si tu sens les flics au coin de la rue."

Non non, vous n'ètes pas seul, cher Sobear
Dites moi au fait, ( si ça ne vous dérange pas trop ) de quel coin de la Charente Maritime êtes-vous ?
J'ai passé les 11 premières années de ma vie à Meschers sur Gironde.

Je suis de Fouras entre Rochefort et La Rochelle

super film. L'important c'est les possibles pas les réalisations, il faudrait 500 vies pour vivre réaliser tout ce dont on a envie.

Quand j'étais prof je me sentais enchainer. J'avais envie de vivre à Bordeaux, impossible il fallait attendre 10 ans avec le mouvement des profs, j'en avais rien à faire des vacances forcées en juillet et aout, je ne pouvais choisir quand je partais en vacances etc je me sentais prisonnier de ma propre vie... acheter un pavillon, me marier avec une prof de français, faire des gamins, tromper ma femme à 40 ans car je m'ennuyais avec la prof de SVT, espérer une mutation, un poste moins pourri, patienter jusqu'à la retraite pour souffler... j'étais enchainé à la glèbe comme un serf. Avenir dessiné, avenir triste. Franchement je déprimai je n'avais aucun horizon, aucun possible. Là je n'ai que des possibles, je peux décider d'aller vivre dans un Kiboutz ou en Inde si je veux, finir camé à Macao dans un Flûte glauque ou ermite dans une ile grecque, monter un Hedge Fund ou prendre ma retraite... tout est possible tout est à choisir. Je suis en Andorre j'aurai pu être à Montréal, un choix. Avoir la liberté de choix, c'est ce qui me motive dans le trading et la sensation d'être totalement responsable de ses actes. ce que je préfère et aucune personne sur le dos surtout

Voyager c'est comme tout dans la vie. Au bout d'un moment on se lasse, on veut juste "rentrer" à la maison. C'est la nature humaine, on veut en permanence ce que l'on n'a pas pensant que ça va être mieux.

Voyager ça "ouvre l'esprit", oui et non cela dépend ou et comment. Si tu vas uniquement dans des hôtels 5 étoiles, tu ne seras que peu confronté à la réalité du monde et tu risques d'en revenir encore plus déformé qu'auparavant. Je suis expat depuis 7ans avec changement de pays tous les 6mois. J'ai vu énormément de choses, là ou j'ai le plus appris de la vie c'est dans les pays du tiers monde.

Tenez, en parlant de prof de français, revisons nos classiques pour la peine.
Mais c'est quoi la prof d'SVT,

Charles BAUDELAIRE   (1821-1867)

L'invitation au voyage

Mon enfant, ma soeur,
Songe à la douceur
D'aller là-bas vivre ensemble !
Aimer à loisir,
Aimer et mourir
Au pays qui te ressemble !
Les soleils mouillés
De ces ciels brouillés
Pour mon esprit ont les charmes
Si mystérieux
De tes traîtres yeux,
Brillant à travers leurs larmes.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Des meubles luisants,
Polis par les ans,
Décoreraient notre chambre ;
Les plus rares fleurs
Mêlant leurs odeurs
Aux vagues senteurs de l'ambre,
Les riches plafonds,
Les miroirs profonds,
La splendeur orientale,
Tout y parlerait
À l'âme en secret
Sa douce langue natale.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Vois sur ces canaux
Dormir ces vaisseaux
Dont l'humeur est vagabonde ;
C'est pour assouvir
Ton moindre désir
Qu'ils viennent du bout du monde.
- Les soleils couchants
Revêtent les champs,
Les canaux, la ville entière,
D'hyacinthe et d'or ;
Le monde s'endort
Dans une chaude lumière.

Là, tout n'est qu'ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté.

Je me régale à vous lire, entre la thèse de ceux qui font le panégyrique du départ vers l'aillleurs, et l'antithèse de ceux qui défendent leurs racines et les vertus de l'ancrage autour du bercail, du foyer et de la demeure ancestrale

J'aurais bien aimé faire la synthèse de ce débat, et, si j'en avais été capable, mais c'est un très long débat.

Ne pas avoir de racines (ou les perdre) c'est flotter un moment, c'est prendre le risque de l'insécurité.
C'est etre obligé de se déconstruire ou de se détacher de ce que l'on pensait acquis ou présent pour toujours. Cela va plutôt vers l'ouverture d'esprit et la faculté d'adaptation aux changements inhérents à toute vie humaine.

Voyager c'est se sentir libre de ne plus être soi-même, c'est plutôt revivifiant et régénérateur.
(Éviter les zones et périodes à risques de cyclone !)

C'est aussi ce qui me motive dans le trading Benoist !

Mais mon passé y est peut-être pour quelque chose : mon premier voyage en avion je l'ai fait seule (avec le staf d'hôtesse) à 16 mois.
Fille d'expatriés, qui ont passé 40 années à l'étranger, j'ai vécu une enfance mobile, très mouvante, comme les sables du même nom...et mon but était au contraire d'essayer de m'enraciner mais je n'y suis jamais arrivée ...

Je crois que Baudelaire la fait à merveille la synthèse...

là on est en pleine morale, c'est quoi la réalité Tonny ? Si c'est dormir dans la rue et fouiller dans des poubelles pour manger, je connais, je l'ai fait pour vivre à Paris quand j'étais étudiant, j'ai du mendier, manger dans les poubelles..., je ne l'ai pas vu dans les bidons villes de l'étranger comme touriste en passant en bus.

Donc oui je trade pour voyager pour passer du temps dans les 5 étoiles si je peux (peu important, c'est juste pour dormir), visiter des choses intéressantesn les plus belles choses au patrimoine mondial et manger dans des restaurants étoilés. Je n'ai pas honte de dire que si je vais à l'opéra c'est à La Fénicée et plus à l'opéra régional de Tours tout pourri, que je préfère manger un plat de poisson chez Guy Savoy plutôt que chez Bob le poissonnier. Et cela ne me déforme pas, je sais d'où je viens et je n'ai aucune peur d'y retourner car je sais survivre et la chute ne me fait pas peur car je rebondirai encore et encore comme je l'ai fait toute ma vie. Un vrai ballon

Je suis curieux de tout et j'aime tout. Au Japon j'ai mangé dans des 3 étoiles au michelin des merveilles et des gargotes à manger du maquereau fumé avec des pêcheurs. J'ai rencontré l'un des plus grands artisans potiers du Japon une dynastie depuis 600 ans et discuté avec lui d'art et passer une soirée dans une famille japonaise pauvre avec qui j'avais sympathisé. Je peux dormir dans un palace ou dans une tente. Ce qui m'intéresse c'est vivre des choses, les ressentir, les respirer, être vivant. Et le trading donne cette liberté même si on ne l'utilise pas pas grave, elle est là, on la ressent. Le pied de dire bon, j'en ai marre de trader je vais piquer une sieste ou aller faire un tour. Dingue comme si à mes élèves je pouvais dire bon allez vous êtes de veaux aujourd'hui, bye je vais faire un tour. Un pur fantasme de prof Par contre si j'ai l'argent je préfère voyager en business pour aller au japon qu'en seconde classe, il y a un esthétisme de vie aussi et en business tu arrives au Japon en forme, en seconde tu es cassé et tu perds 2 jours à t'en remettre. Trader et gagner plus d'argent que je pouvais espérer en fin de carrière comme prof m'a ouvert aussi de nouveaux horizons inconnus. je vais manger dans des restaurants qui m'étaient interdits financièrement raisonnablement, cela m'a aussi ouvert à de nouveaux mondes. je n'aurai jamais cru aimer l'art contemporain, à force de visiter des musées de ce type cela m'a ouvert. Je crois aussi qu'un trader a une soif de découverte et qui aspire à vivre sans certitude rassurante. Croyez moi passé de fonctionnaire à poste garantie à vie à trader, le gap est maximummum Pour rien au monde je ne reviendrai en arrière je préfèrerai mourir. Je suis totalement inemployable j'ai goutté à la liberté on ne pourra pas me la reprendre

J'envie parfois ceux qui sont restés prés de leur arbre sans en bouger.

Et je me dis souvent "c'était sûrement plus facile, plus reposant et plus tranquille. Tellement plus sécurisant. Et bien meilleur pour l'esprit de famillle !

Bref les voyages ont déformé ma jeunesse mais ils m'ont construite à l'âge adulte...

Superbe poème de Baudelaire, Icarius !

Ah c'est du lourd Scalptrice, hein, et voilà on ne sait plus que faire ni penser.
On est perdu

ben non il faut vivre sa vie tout simplement On est tous différent, il n'y a aucune (bonne) réponse

C'est du lourd, juste pour ma mère :
"Mais quand est-ce que tu vas trouver un monsieur , quand est-ce que tu vas avoir un boulot normal, enfin une vie stable ? "

Euh...Maman c'est pas moi qui ai commencé là...lol !

Résiste !

Je ne fais la morale à personne. Je n'ai pas et ne veux pas ce pouvoir.

Mon message était simplement une réponse au titre du topic."Voyager le summun du trader?" puis aux dérives "Voyager ouvre l'esprit",

J'invite simplement les personnes à prendre du recule avec leurs certitudes. Voyager ca peut effectivement ouvrir l'esprit des enfants et des grands, mais ca peut aussi déformer notre vision du monde. Si un jour tu as des enfants et que tu voyages avec eux, avec ton train de vie actuel restaurants étoilés, hôtels 5étoiles, class business, appartement à 1million d'€, pas de patron, libre comme l'air etc. Tu as beau être un ancien prof d'histoire compétent, leur éducation risque d'être qu'une image courbée de la réalité du monde. Ca ne suffit pas d'enseigner les bonnes manières, il faut vivre les choses pour les comprendre pleinement. Tu as beau dire aux apprentis traders de ne pas prendre de levier, ils continuerons de le faire. Je n'ai jamais donné d'argent aux assiociations humanitaires avant de finalement constater par moi même la misère du monde sur le terrain. Pourtant on me l'avait dit...

Ces moments difficiles quand tu as dû faire les poubelles pour te nourrir ont certainement un lien avec ta réussite. Tu as VECU ces moments. Pourtant tout le monde sait que si on bosse pas, on risque de finir comme ça. Ce ne sont donc que des paroles et très rare sont les gens capables de les comprendre à leur juste valeur.

Bon, génial, un vent d'optimisme souffle sur cette file, c'était le but de l'ouverture de celle ci....

Et on s'aperçoit sur cette file que le sédentaire s'oppose presque toujours aux nomades