Bonjour aux andilien.s.nes (je m'exerce à la nouvelle orthographe) et pas aux Andliliens parce que définitivement le L est en trop.
And et Lil, j'entends handi(capé) et Lost Individual Looser. Un espèce de trader égaré et maigrichon qui a le désir brûlant de croire qu'il comprend les recettes du pays du porridge (les US), micro serf du marché au micro compte sans répit confronté à l'écroulement de ses douteuses certitudes.
Et qui vient animer sur Andil sa solitude bruyante en ferraillant gentiment avec les sceptiques aigris et les rares adorateurs du dieu algo. Le tout, alors qu'un bon gros parfum de micro peurs flotte : peur de la lente érosion de son k, peur des déséquilibres comptables et de perdre la sensation de contrôle.
On coche dès potron-minet le produit dérivé de ses rêves gourmands, genre suppositoire hallucinogène et on attend le miracle en contre remboursement. Oui mais voilà, des figures techniques poilues, fourchues, crochues, sournoises et vicieuses démarrent la machine à torgnoles
Bref, "Les Andiliens", ça fait beaucoup mieux : adeptes d'une secte new age, extraterrestres avertis biberonnés au lait de la planète Finance qui, tels des contrebandiers éclairés sur un étroit chemin de crête, entre manque de volatilité et bougies multicolores, s'accrochent avec une rare énergie à leur part du gâteau.
Leur ouverture de portefeuille n'a d'égal que celle d'esprit et ... blablablabla n'importe quoi blablablabla - c'est la faute au calme du marché.
ça y est la position est débouclée, le manuel fait et fini pour la journée. 
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