Quand on veut, on peut !

Tout à fait : pas de fatalité sociale. Des difficultés, des poids, des contraintes, des obstacles, assurément. Mais je le répète : pas de fatalité sociale. Alors bien sûr il faut voir au delà de sa propre personne et parfois même au delà de sa propre vie. Les graines plantées aujourd'hui ne seront peut être récoltées que dans une, deux ou trois générations.
Je préfère passer ma vie à améliorer ma situation et celle de mes proches plutôt que de trouver mille et une raison à mes problèmes sans lever le petit doigt.

Shz 43/paperbag :

Shz43 > +1

Attention provocation c-dessous.
Raisonner en terme de fatalité sociale aboutit souvent à un gloubis-gloubas de pieux regrets, envies et jalousies et fausses excuses. On ne peut pas mettre dans le même sac sans plus de réflexion mobilité sociale, progrès, croissance, lutte contre le chômage, bonheur et j'en passe, opposer héritage et réussite individuelle (tiens on devrait mettre des logements sociaux à la place du château de Versailles) ...
Si le truc, c'est de dire que seul un élève par classe CM2 de l'école publique de la cité des Mureaux a 1 chance d'aller au bac, oui c'est vrai et pas besoin d'écrire un livre de plus pour ça, ça risque de pas leur servir à grand chose. Si c'est de prétendre que si, si, je le jure, je vais y mettre mon enfant au nom de l'égalité des chances, mouarf mouarf ...
Par contre, le programme Egalité des chances de l'université de Dauphine qui travaille avec les établissements en difficultés à partir de la seconde pour conduire 80 gugus par an vers la réussite, là c'est du concret.
Qu'est-ce que j'en conclus ? rien du tout si ce n'est que si on veut, on peut agir concrètement, à son niveau, pour améliorer la société plutôt que d'épier l'assiette du voisin pour vérifier si elle est plus remplie et de quoi d'ailleurs ?

Un article très intéressant dans le Monde de ce WE, avec plusieurs nuances de "Quand on veut, on peut" :

https://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2018/06/10/aus-etats-unis-consommer-des-biens-qui-ont-du-sens-creuse-le-gouffre-des-inegalites_5312444_3232.html?xtmc=americaine&xtcr=12

l’allaitement maternel, un marqueur social essentiel aux Etats-Unis : plus une femme est riche et diplômée, plus elle a de chances d’allaiter longtemps. Une différence qui tient d’abord au degré d’information des mères, mais aussi au fait que le congé maternité, condition sine qua non de l’allaitement, n’est pas protégé par le droit du travail aux Etats-Unis. La ­maternité devient donc une nouvelle forme de « loisir ostentatoire ». En théorie, le lait maternel ne coûte rien. En pratique, il coûte immensément cher.