"Ma grand mère était couturière à une époque où, quand on avait un trou à la manche de sa chemise, on cousait une pièce dessus car l’achat d’un vêtement demandait un prix réel beaucoup élevé qu’aujourd’hui. Dans un monde sobre, on reviendra à celà. Le t-shirt à 5 euros en soldes, ce sera terminé. Même chose pour le jouet en plastique qu’on offre au petit dernier et dont il se sert deux fois.
Quand je dis que 7 milliards d’humains ne peuvent pas vivre comme un smicard français, ce n’est pas pour être méprisant. C’est parce que les chiffres montrent que le monde qui nous attend ne sera pas un monde d’abondance. C’est terriblement déstabilisant car ça va à l’encontre de l’idée d’une progression matérielle continue et sans problèmes."