Avez-vous été touché par le coronavirus ?

"La hausse du nombre de cas détectés en France, pour le moment déconnectée d'une augmentation significative des entrées à l'hôpital et en réanimation, alimente cette interrogation. A la faveur de ce constat empirique, le postulat d'une moindre virulence, mais d'une plus grande transmissibilité du virus, a été avancé par certains observateurs et relayé dans plusieurs médias.
(...)
L'étude met en avant une mutation du Sars-CoV-2 qui l'aurait en partie rendu plus infectieux.

Concrètement, la mutation qu'ils ont observée modifie la structure d'une molécule-clé du virus, la protéine S, qui permet au virus de se fixer sur certains récepteurs des cellules humaines.
(...)
"Quand un virus mute, on craint toujours qu'il soit plus dangereux", avance la virologue strasbourgeoise. Et sur ce point, les chercheurs ne parviennent pas à se prononcer. A partir de leur panel de patients, ils ne constatent pas de symptômes cliniques plus sévères liés à cette mutation, comparés à ceux observés lors d'une infection par une autre forme du virus."

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/covid-19-une-mutation-du-sars-cov-2-a-t-elle-vraiment-rendu-le-virus-moins-virulent_4082157.html

L'idée actuelle est que le virus serait plus contagieux mais moins virulent. C'est du moins ce que certains scientifiques disent alors que d'autres ne sont pas d'accord et parlent plutôt d'une diffusion dans une classe d'âge moins sensible à la maladie (les jeunes seraient majoritairement touchés mais on peut se poser la question de savoir s'ils vivent sur une autre planète que les plus âgés qui seraint ainsi protégés...)
J'ai remarqué ceci paru dans le journal "Le Monde" d'aujourd'hui, je cite:

L’Australie, elle, est en plein hiver. Elle a connu une première vague estivale dès janvier (l'été à ce moment là), avec une faible mortalité – une centaine de décès pour 7 000 cas. Le pays s’est déconfiné à peu près au même moment que la France, ils sont presque parvenus à éliminer la circulation du virus, mais la situation a dérapé fin mai à Melbourne. Il a suffi de défaillances dans la mise en quarantaine dans un hôtel dédié d’une famille de quatre voyageurs tous contaminés à l’étranger pour que le virus se propage. A tel point qu’aujourd’hui on a pu calculer par des techniques d’épidémiologie moléculaire que 99 % des cas enregistrés dans la seconde vague de l’Etat de Victoria ont été contaminés par un virus provenant de cette famille.
Cette deuxième vague (en hiver) a provoqué 17 000 cas et 350 décès, et a donc été trois fois plus forte que la première en termes de mortalité. Grâce à un confinement strict, la situation aujourd’hui évolue favorablement.
Le cas australien montre qu’une deuxième vague peut survenir à la faveur de l’hiver, lorsque les gens sont plus confinés dans des endroits moins ventilés. Il semble alors que la contamination soit facilitée et qu’une flambée épidémique soit plus facilement déclenchée. Cela laisse aussi penser que des clusters comme celui de cette famille australienne de retour de vacances peuvent être à l’origine d’une épidémie difficile à contrôler. La prévention de la mortalité chez les personnes âgées doit être une priorité. L’épidémie a échappé début août aux autorités australiennes, qui ont été obligées de procéder à un reconfinement très strict et ciblé de la ville de Melbourne.

Il n'est pas dit que nous passions un hiver prochain aussi tranquille que nous le souhaiterions...

"“Dans les lieux clos, dans les transports, le port du masque est respecté car basé sur des éléments scientifiques. Mais dire ‘il faut le porter en tout lieu y compris dehors’, ça n’est basé sur rien, c’est incompréhensible comme décision. Il faut baser les décisions sur des éléments scientifiques”, ajoute le médecin généraliste et président de l'Union française pour une médecine libre, Jérôme Marty.
Jusqu’à présent, aucune étude n’a mis en avant des contaminations en extérieur. L’ARS d’Île-de-France confirmait même au Monde n’avoir recensé aucun cluster en extérieur.
(...)
Nous sommes en train d’épuiser psychologiquement les Français” alerte de son côté le docteur Jimmy Mohamed, dans sa chronique sur Europe 1, qui souligne que “c’est inutile de porter un masque en extérieur”."

https://fr.news.yahoo.com/masque-obligatoire-a-lexterieur-cest-prendre-les-gens-pour-des-ballots-alertent-des-medecins-133344765.html

Le fait de considérer que le virus est moins agressif est surtout et très probablement lié au fait de la saison et de nos défenses immunitaires globales plus efficace, tout comme elles font mieux face aux grippes et autres virus.

Pour les virus en extérieur :

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Quelle est la source des ces images ? Il n'y a aucune preuve scientifique de transmission virale en extérieur...

Motiyo :
"et a donc été trois fois plus forte que la première en termes de mortalité"

17000 350 morts = 2.06% de décès
7000 100 morts = 1.43% de décès

Donc le nombre de personnes décédés n'a pas été beaucoup plus élevé , 2% au lieu de 1.5% ils jouent sur les mots, il y a 2.4 fois plus de contaminés pour 3.5 fois plus de décès ils mentionnent cette dernière partie en donnant l'impression que le virus a été 3 fois plus mortel.

mais cela pourrait confirmer le principe de virus saisonnier, qu'il cause plus de dégâts en hiver et fin d'hiver.

Masta : http://www.urbanphysics.net/Social%20Distancing%20v20_White_Paper.pdf

Intéressant. Cependant cette étude ne démontre pas l’efficacité du masque en extérieur. Elle affirme seulement que la distanciation physique doit être augmentée quand on marche ou court derrière quelqu'un qui marche ou court. Ni plus ni moins.

"Cela implique que si l'on suppose que 1,5 mètres est une distance sociale à maintenir pour deux personnes immobiles, cette valeur devrait être augmentée à 5 mètres ou 10 mètres pour la marche rapide en aval et la course en aval, respectivement, pour avoir une valeur à peu près équivalente. Cela conduit à des conseils provisoires aux marcheurs et cyclistes : s'ils souhaitent courir derrière et / ou dépasser d'autres marcheurs et coureurs en ce qui concerne la distance sociale, ils peuvent le faire en se déplaçant hors du "sillage" lorsqu'ils ont atteint cette distance d'environ 5 m et 10 m pour la marche rapide et la course à pied, respectivement. L'étude est soumise à un certain nombre de limitations qui donneront lieu à des travaux supplémentaires."

"La population mondiale étant de 7,700,000,000 individus, le taux de contagion du Covid-19 serait de 0,03% (24,452,142 cas/ 7,700,000,000) et sa contribution aux décès mondiaux d’environ 1,4% (831,500 morts Covid-19/57,000,000 morts annuels sur Terre). À titre comparatif la malnutrition tue 3,100,000 individus chaque année autant pour l’alcoolisme, et autant pour le tabagisme."

Concernant les "réinfections" :

"Lorsque nous nous remettons d’une infection, notre corps ne devient pas imperméable aux virus qui l’ont causée. Cependant, dans de nombreux cas, il devient pour eux un hôte inhospitalier. Après la guérison, notre corps contient en effet souvent les mêmes types de cellules qu’avant la maladie et les virus demeurent capables de s’y accrocher (c’est le cas par exemple des cellules des voies respiratoires). En effet, ces cellules cibles ne sont pas modifiées de manière substantielle, et elles ne peuvent éviter les futures infections, dans les mois qui suivent l’élimination du virus par la réponse immunitaire.
Cependant si, après une infection récente, des anticorps et des cellules mémoires (lymphocytes B et T) demeurent dans l’organisme, la nouvelle expansion du virus s’avère généralement plutôt de courte durée. L’infection est maîtrisée avant que l’hôte ne souffre trop — ou même ne s’en rende compte.
Cela semble être le cas du patient de Hongkong, qui n’a présenté que peu de symptômes de sa première infection, et aucun de la seconde infection. Celle-ci a été découverte à la suite de tests de routine à l’aéroport. Aurait-il jamais su qu’il avait été réinfecté s’il n’avait pas voyagé ? Probablement pas."

https://theconversation.com/reinfection-au-coronavirus-ce-que-cela-signifie-et-pourquoi-vous-ne-devriez-pas-paniquer-145132

Sur le front de la recherche, outre celles sur un vaccin, des chercheurs canadiens se penchent sur un aliment, le fruit du palmier açaï, dans leur quête pour un traitement contre les symptômes les plus sévères, car il réduit les inflammations.

https://www.leparisien.fr/societe/covid-19-donald-trump-promet-un-vaccin-dans-l-annee-masque-obligatoire-a-paris-suivez-notre-direct-28-08-2020-8374377.php

Le virus de la grippe infecte chaque année 1 milliard de personnes et en tue 650,000 et la tuberculose infecte chaque année 10,4 millions et tue 1,8 million de personnes.

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/tuberculosis
https://www.who.int/influenza/surveillance_monitoring/bod/WHO-INFLUENZA-MortalityEstimate_fr.pdf?ua=1

Bon rétablissement Benoist.

Pour information si des gens n'ont pas pu voir cette interview.
5:00
Peut être un confinement localisé en perspective (vacances des enfants qui arrivent...)

bon j'en suis

avec ma femme on a été touché en mars , elle a finit sous respirateur au bout de 7-8 jours pendant plusieurs jours et elle a mi des semaines à être complètement guérie . Pour ma part j ai eu de légères fièvres pendant 3 jours puis plus rien . Les médecins nous on dit que la perte d odorat était un bon indicateur de gravité , perte d odorat forme bénigne . J ai perdu l odorat et pas ma femme .

Capture d’écran du 2020-10-08 01-21-31.png (119.21 Kio) Vu 317 fois

https://www.santepubliquefrance.fr/media/files/01-maladies-et-traumatismes/maladies-et-infections-respiratoires/infection-a-coronavirus/fiche-je-limite-la-transmission-du-virus-en-adoptant-la-bonne-conduite-a-tenir

https://theconversation.com/coronavirus-sars-cov-2-ce-que-lon-sait-ce-que-lon-ignore-encore-146545

Le deuxième supercalculateur le plus rapide au monde révèle une nouvelle théorie sur l’impact du coronavirus sur l’organisme.

https://cordis.europa.eu/article/id/422191-trending-science-a-supercomputer-analysed-covid-19-here-s-what-it-found/fr

Une vision plus large du sujet.

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C'est sans doute parce qu'ils ont énormément de points communs avec les hommes.
Souhaitons que cela ne signera pas leur extinction.