le collectif "du Côté de la Science" émet plusieurs hypothèses.
L'une d'entre elles serait celle d'une mauvaise injection du vaccin, en intraveineuse alors qu'il doit être administré en intramusculaire. Avec une injection du vaccin dans le sang, cela provoquerait une réaction auto-immune, conduisant à la formation de caillots de sang.
Une intraveineuse plutôt qu'une intramusculaire en cause ?
Car les premières cellules "repérées" par le virus lors d'une intraveineuse sont celles qui tapissent les vaisseaux sanguins. Or, estime le collectif, injecter par erreur le vaccin dans le sang mettrait en contact le virus avec ces cellules, ce qui peut induire une cascade immunitaire, pouvant conduire jusqu’à des thromboses.
"En activant le système immunitaire, les anticorps vont alors à leur tour induire, par cascade, une activation des plaquettes sanguines, jusqu’à engendrer une chute de ces même plaquettes, limitant la capacité de coagulation dans votre sang", explique Eric xxxx chercheur en immuno-oncologie, et membre du collectif, au site industrie-techno.
Des facteurs aggravants
En cas d'injection en intraveineuse du vaccin AstraZeneca, d'autres mécanismes pourraient expliquer le sur-risque de thrombose observé. Les chercheurs du collectif du côté de la science évoquent ainsi l'hypothèse d'un dysfonctionnement d'un mécanisme de défense inné, le NET, "un filet, et dont l’objectif est 'd’attraper' et 'd’emprisonner' les virus circulants".
Lors de l'injection accidentelle du vaccin dans le sang, ce mécanisme se mettrait alors en place et pourrait dysfonctionner. En effet, plusieurs études montrent que ce mécanisme aggrave les éléments thrombotiques chez les personnes atteintes de formes graves du Covid-19.
Comment éviter ce risque d'intravasculaire accidentelle ?
Le collectif, qui rappelle qu'il ne s'agit que d'hypothèses, s'interroge également sur le rôle que d'autres facteurs aggravants peuvent jouer pour expliquer le fait que les thromboses ont essentiellement touché des femmes adultes, de moins de 55 ans. L'hypothèse de la prise de la pilule contraceptive et le tabagisme, qui peuvent à eux seuls causer des thromboses, pourraient également être des facteurs aggravants.
Face à cette hypothèse d'une injection intravasculaire accidentelle, le collectif Du Coté de la science propose de vérifier l’absence de retour sanguin lors de la vaccination en aspirant légèrement sur le piston avant l’administration du vaccin afin de voir si la seringue n'est pas dans une veine. Une vérification qui ne fait pas partie des recommandations actuelles