Une étude démontre que c'est bien la température qui est le paramètre le plus important, et de loin, pour comprendre la circulation des virus respiratoires saisonniers.
En effet, en dessous d'une certaine température, les gouttelettes tombent au sol rapidement, et au dessus d'une autre, elles s'évaporent tout aussi rapidement. Nous entrons donc dans une période optimale pour la circulation des virus respiratoires (il y'a le même phénomène à la fin de l'été, début d'automne, sauf qu'à cette période, le système immunitaire est en pleine forme, gorgé de vitamine D et d’exercice fait pendant l'été). J'avais fait un travail de fourmi en regardant le nombre de cas (estimés à l'époque) lors de la première vague, comparé à la température moyenne journalière dans une ville du centre de la France. J'avais conclu qu'au dessus d'environ treize degrés de température moyenne journalière, le Covid reculait.
Vu l'état du système de santé français, il apparaît qu'un confinement global sera la solution pour éviter un effondrement du système de soin, même si les confinement ont une efficacité très limitée, ils permettent quand même d'éviter l'explosion des hôpitaux, déjà mis à rude épreuve en permanence, et encore plus en phase hivernale, début de printemps (comme chaque année depuis vingt ans), sauf que là c'est la goutte d'eau dans un vase déjà plein. Donc comme l'an prochain, attendons nous à un confinement global à mi
mars, pour des raisons de températures avant tout. Températures qui deviendront propices à une NON circulation du virus à partir de mi avril.
"Pour Gilles Pialoux, seul un reconfinement de l’ensemble du territoire est capable de mettre un coup d’arrêt à l’épidémie, mais d’une durée supérieure à trois semaines tant les indicateurs de suivi sont élevés. "Le problème, c'est que ces débats [sur l’efficacité des confinements locaux, ndlr] ne font que reculer quelque chose qui, sur le plan sanitaire, est inexorable : à savoir un confinement réel, et malheureusement durable à cause du niveau actuel de circulation du virus", conclut-il, toujours sur Europe 1."