Bonjour à tous et toutes,
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Il reste toujours quelques places pour les ouvertures du 4ème trimestre
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Nous revoilà pour une nouvelle ouverture qui va nous plonger un peu plus dans les méandres du temps… Aujourd’hui, on va déconstruire un peu plus la chose. Hier, nous avons vu que le temps ne pouvait être considéré comme universel et unique, alors à quel temps vivons-nous finalement ? Le temps présent se distingue-t-il réellement du passé et du futur ? A l’inverse, peut-on réellement vivre le temps présent ?
Démarrons avec Saint-Augustin, au livre 11 des Confessions :
En effet, pour simplifier : ce que vous venez de lire est déjà dans le passé du présent, les mots qui défilent devant vos yeux sont le présent immédiat, qui s’évanouit à peine vous en prenez conscience, et pour finir la phrase suivante appartient encore au futur du présent… Un instant en remplace immédiatement un autre, nous donnant l’illusion d’un écoulement du temps. Pourtant, la science n’a pu prouver cet apparent mouvement perpétuel, qui nous paraît si réel. Beaucoup de théoriciens sont arrivés à croire aujourd’hui que le temps n’existe même pas, qu’il est seule construction humaine.
Et ça ne date pas d’hier, voyez plutôt Sextus Empiricus (II-IIIè siècle) :
WHAT ? J’ai pas le temps pour ces bêtises !
C’est vrai, il nous paraît à tous facile de remarquer quand les cheveux grisent, que bébé s’arrêtent finalement de pleurer, ou encore quand les vacances d’été se terminent pour faire revenir un peu de volatilité dans notre quotidien de trader impatient ! Tous ces changements sont des variations d’état, le temps s’observant et résultant finalement d’un ordonnancement logique de ces évolutions. Ce serait donc en réalité le changement perpétuel qui donnerait l’illusion du temps qui s’écoule.
Bon, j’y vais un peu fort vous pensez ? Le temps n’est pas qu’un concept philosophique ? Après tout, c’est comme dire qu’une table ne serait pas solide car, fondamentalement, elle n’est effectivement qu’un assemblage de particules...
Mais à quel temps vivons-nous alors ?
Puisque le passé n’existe plus, que le futur n’existe pas encore, ne vivons-nous pas par définition au présent ?
Invoquons à nouveau Saint-Augustin : « Si le présent, pour être du temps, doit rejoindre le passé, comment pouvons-nous déclarer qu’il est aussi, lui qui ne peut être qu’en cessant d’être ? ».
Vivre, c’est par nature produire des événements futurs qui rentreront in fine dans notre passé. Vivre au présent, serait-ce alors contre-nature ? Serait-ce, sinon, vivre sans relation avec son passé ou son avenir ? Pouvons-nous seulement faire abstraction de notre histoire, de nos origines, de nos souvenirs ? Est-il seulement possible de ne pas se projeter dans l’avenir ? En ce sens, le passé et le futur ne seraient-ils pas toujours présents ?!
D’autre encore diront que vivre au présent, c’est vivre au jour le jour, vivre dans l’instant (Carpe Diem). Pourtant, réfléchissons : notre présent n’engage-t-il pas notre avenir ? Quant à notre mémoire, n’avons-nous pas là aussi des engagements envers nous-même à cet égard ? Alors, peut-on vivre au présent ? Peut-on vivre sans histoire, c’est-à-dire sans passé et sans avenir ?
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>> Un groupe de physiciens développe d’ailleurs une théorie selon laquelle le temps n’est pas réel, rien ne change, le passé comme le futur seraient toujours existants. Max Tegmark, physicien à l’Institut de technologie du Massachussets, explique à Space.com : « Nous avons l’illusion, à un moment donné, que le passé est déjà arrivé et que le futur n’existe pas encore, et que les choses changent. Mais tout ce que je connais est mon état conscient en ce moment. La seule raison pour laquelle j’ai l’impression d’avoir un passé, c’est que mon cerveau contient des souvenirs. »
Je vous propose une représentation très ludique sous forme de courte BD pour illustrer un concept selon lequel passé, présent et futur coexistent en même temps (la théorie de l’Univers-bloc), avec l’exemple parlant d’une randonnée. C’est ce qu’on appelle l’éternalisme :
>> Pour André Comte-Sponville, philosophe et auteur de l’Etre-Temps, au contraire, le présent n’est pas insaisissable : « Prenons l’instant présent : à peine l’ai-je évoqué que déjà il n’est plus. Soit. Mais qu’est-ce qui l’a remplacé ? Un autre instant présent ! Si bien que nous ne quittons jamais le présent : c’est toujours aujourd’hui, c’est toujours maintenant. Si nous ne pouvons saisir le présent, ce n’est pas parce qu’il nous fuit : c’est parce qu’il nous contient. Ce n’est pas parce qu’il n’est rien : c’est parce qu’il est tout. Comment la vague pourrait-elle saisir l’océan ? ». Ce point de vue s’assimile à ce qu’on appelle le présentisme.
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Dans les deux cas cités, le passé et le futur ne seraient que des représentations. Einstein lui-même, s’il ne réfutait pas l’existence du temps, rejetait la distinction entre le passé, le présent et le futur.
Vous ayant envoyé aujourd’hui dans l’exploration d’une considération plus métaphysique, où, par définition, personne ne détient la vérité, à vous de vous faire votre propre idée selon ces différentes théories ! En tous les cas, cette seconde phase d’exploration nous a amené à reconsidérer une autre couche du temps : son hétérogénéité.
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Voici le calendrier économique du jour :
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Spoiler:
C’est vrai, il nous paraît à tous facile de remarquer quand les cheveux grisent, que bébé s’arrêtent finalement de pleurer, ou encore quand les vacances d’été se terminent pour faire revenir un peu de volatilité dans notre quotidien de trader impatient ! Tous ces changements sont des variations d’état, le temps s’observant et résultant finalement d’un ordonnancement logique de ces évolutions. Ce serait donc en réalité le changement perpétuel qui donnerait l’illusion du temps qui s’écoule.
Bon, j’y vais un peu fort vous pensez ? Le temps n’est pas qu’un concept philosophique ? Après tout, c’est comme dire qu’une table ne serait pas solide car, fondamentalement, elle n’est effectivement qu’un assemblage de particules...
Mais à quel temps vivons-nous alors ?
Puisque le passé n’existe plus, que le futur n’existe pas encore, ne vivons-nous pas par définition au présent ?
Invoquons à nouveau Saint-Augustin : « Si le présent, pour être du temps, doit rejoindre le passé, comment pouvons-nous déclarer qu’il est aussi, lui qui ne peut être qu’en cessant d’être ? ».
Vivre, c’est par nature produire des événements futurs qui rentreront in fine dans notre passé. Vivre au présent, serait-ce alors contre-nature ? Serait-ce, sinon, vivre sans relation avec son passé ou son avenir ? Pouvons-nous seulement faire abstraction de notre histoire, de nos origines, de nos souvenirs ? Est-il seulement possible de ne pas se projeter dans l’avenir ? En ce sens, le passé et le futur ne seraient-ils pas toujours présents ?!
D’autre encore diront que vivre au présent, c’est vivre au jour le jour, vivre dans l’instant (Carpe Diem). Pourtant, réfléchissons : notre présent n’engage-t-il pas notre avenir ? Quant à notre mémoire, n’avons-nous pas là aussi des engagements envers nous-même à cet égard ? Alors, peut-on vivre au présent ? Peut-on vivre sans histoire, c’est-à-dire sans passé et sans avenir ?
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>> Un groupe de physiciens développe d’ailleurs une théorie selon laquelle le temps n’est pas réel, rien ne change, le passé comme le futur seraient toujours existants. Max Tegmark, physicien à l’Institut de technologie du Massachussets, explique à Space.com : « Nous avons l’illusion, à un moment donné, que le passé est déjà arrivé et que le futur n’existe pas encore, et que les choses changent. Mais tout ce que je connais est mon état conscient en ce moment. La seule raison pour laquelle j’ai l’impression d’avoir un passé, c’est que mon cerveau contient des souvenirs. »
Je vous propose une représentation très ludique sous forme de courte BD pour illustrer un concept selon lequel passé, présent et futur coexistent en même temps (la théorie de l’Univers-bloc), avec l’exemple parlant d’une randonnée. C’est ce qu’on appelle l’éternalisme :
Spoiler:
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Vous ayant envoyé aujourd’hui dans l’exploration d’une considération plus métaphysique, où, par définition, personne ne détient la vérité, à vous de vous faire votre propre idée selon ces différentes théories ! En tous les cas, cette seconde phase d’exploration nous a amené à reconsidérer une autre couche du temps : son hétérogénéité.
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Merci Taylor,
et c’est souvent les mêmes erreurs de base alors que j’avertis que la journée va être ultra volatile et non ça trade pareil :roll: 
