Tout d'abord, merci Christelle pour compiler tout ce classique, je retrouve ainsi très facilement ce que j'avais posté pendant le week-end.
Je me rends de plus en plus compte que je ne vois dans la musique pas uniquement la mélodie.
En fait, je l'interprète, je lui donne une histoire, je fais vivre les instruments en leur donnant des sentiments, une âme, comme je le fais pour les animaux bien entendu, mais aussi pour les objets inanimés et les plantes.
Cette oeuvre que je viens d'écouter tout en épluchant mes légumes m'a particulièrement parlé et je vais vous dire ce qu'elle m'a inspiré.
Il s'agit de la Sarabande d'Haendel.
Une ouevre très certainement écrite pour le roi et sa cour (supposition, je n'ai rien lu à son sujet).
Il n'y a qu'un thème unique qui ne cesse de se répéter.
Elle démarre avec majesté et un orchestre puissant.
L'orchestre s'enrichit au fur et à mesure des reprises du thème, en particulier avec la grosse caisse qui scande toutes les phrases musicales, ce qui donne un ton de plus en plus fort et de plus en plus majestueux.
Lorsqu'il arrive à son apogée, un violon se risque à reprendre seul et timidement le thème, assez faiblement comme terrifié par son audace.
A peine a-t-il terminé que l'orchestre reprend de plus belle comme au début avec la grosse caisse à la seconde reprise pour finir dans un fort roulement de la grosse caisse qui clos le morceau.
Petit violon, tu n'avais pas le droit de jouer tout seul.
