(reportage vidéo avec entrevue - coulisses des pressions des puissances politiques avec en tête de file les américains et leur loi FACTA)
Poursuite du feuilletonL'histoire, en tous cas l'histoire économique, retiendra à coup sûr cette date : le mardi 6 mai 2014, le jour où la Suisse et Singapour ont l'un et l'autre accepté de se rallier au mode d'échange automatique de renseignements bancaires à des fins fiscales, d'Etat à Etat, prôné par les grands puissances du G20 pour combattre la fraude.
Cette annonce choc a été faite à Paris, à l'issue d'une réunion ministérielle de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), sorte de forum de réflexion et de travail international.
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De fait, le mode d'échage automatique de renseignements bancaires est considéré comme l'arme la plus efficace contre la dissimulation d'argent. Et avec la reddition de la Suisse et de Singapour, ce sont deux places fortes du secret bancaire qui tombent, et qui plus est, deux des cinq plus gros centres financiers de la planète (après Londres, New-York et Hong-Kong).
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un fraudeur n'aura plus nulle part où se cacher.
Il n'y aura plus de possibilité d'interposer entre soi et le fisc des kilomètres, des océans, des structures intermédiaires opaques. En pratique, compte tenu de l'ingéniosité des fraudeurs au fisc et de certains fiscalistes, disons que les endroits où se cacher deviendront de moins en moins nombreux, voire très rares.
http://www.huffingtonpost.fr/2014/06/25/secret-bancaire-suisse-fin-exil-fiscal_n_5528853.html