Peur de l'échec et peur de la réussite

Bonjour à tous
Faire du trading est ce une réussite de sa vie?
Je pense que la réussite fait partie d'un tout. On peut avoir d'excellentes relations avec ses proches et ses amis à condition de parler des mêmes choses et sans forcément être d'accord dans ses discussions( c'est déjà une réussite).
Parler du trading, il vaut mieux en parler avec andlil et c'est une réussite (cela veut dire que l'on est passionné).
Réussir dans la vie, c'est gagner beaucoup d'argent mais pas que... avoir une vie confortable, c'est la recherche de tous.
Je pense que réunir toutes ces choses c'est se battre contre l'échec. Après chacun fait ce qu'il peut dans la vie.
Bravo à tous pour vos réflexions. Cela veut dire que vous pensez à votre condition et à ceux à qui vous tenez.

La réussite, dans mon environnement serait une exception. C'est déjà difficile d'être la personne bizarre qui travaille dans sa chambre. Mais être la personne bizarre qui travaille 1H par jour et qui est plus épanoui, je serais définitivement exclu socialement. L'étrangeté est accepté tant qu'elle n'est pas profitable. Parce que cela signifie que c'est moi le soucis. Le jour où je réussis, c'est une preuve que je suis dans le vrai, et eux dans le déni. Ce serait une insulte à leur égo. Et donc un motif d'exclusion.

Voilà le passage que je retiens

Merci beaucoup pour ton post

Depuis quelques semaines, ma reflexion se porte effectivement sur mes motivations, mon envie de réussir (ou pas).
Et finalement, mon bien être actuel !
Penser que je vais pouvoir combler un vide ou un manque grace au trading est une grande erreur. C'est mettre la charrue avant les boeufs.

Voilà le passage que je retiens

C’est le principe du bouc émissaire. Montrer qu’un autre chemin est une violence pour le groupe car tu casses ses représentations. Donc ils deviennent violent. Je te laisse faire les parallèles avec le trading

J ai adoré tes 2 posts elcester

Pas tout lu, mais file très intéressante.

En ce qui me concerne j'ai fini par faire le choix final de croire en moi, d'abord en moi, et uniquement en moi.
Les statistiques du "né pour perdre" ou "né pour gagner", ça ne me parle même plus, je m'en fiche au plus haut point.
J'ai bien plus confiance dans le fait de croire en ma capacité d'atteindre cette jouissance de liberté sociale qu'apporte le métier de trader en compte propre, que de faire une percée décisive dans le choix massivement commun qui est de gravir les échelons professionnel.

Je vogue en contre-tendance.

@Bobbix Oui, c'est comme cela que je le vois aussi

@Benoist J'ai déjà commandé le livre, c'est le prochain dans ma liste ! Mais je suis un slow reader, je lis un chapitre par jour, donc ça avance pas très vite

J'ai pris conscience de ça que très récemment. J'allais de temps en temps en soirée avec une bande de ami. Leur philosophie était que pour apprécier une soirée, il fallait vomir, par excès d'alcool. C'était ce qui faisait "bonhomme". J'ai jamais compris cette dynamique. Et comme je m'y prêtais pas, j'étais parfois raillé. C'est dommage, car la plupart était intéressant pris individuellement, mais ensemble, ils se comportaient bizarrement. Le plus étrange, c'est quand j'abordais le sujet individuellement avec eux, des fois ils exprimaient qu'eux aussi ça les pesaient. Mais dès qu'ils se retrouvaient ensemble, dans un contexte de soirée, ces regrets disparaissaient. J'ai trouvé cela fascinant. J'imagine que tout cela sera expliqué dans le livre, j'ai hâte !

@Amarantine Merci pour ton message, il m'a beaucoup touché

@Taylor Je vois qu'on est au même stade de réflexion et qu'on partage la même vision des choses. J'ai trouvé un compagnon de voyage !

@Darkpoule La question est donc de déterminer la raison de cette flemme ? Souvent, je trouve que la flemme est lié à la peur de l'échec, comme l'explique Taylor.

"J'ai pris conscience de ça que très récemment. J'allais de temps en temps en soirée avec une bande de ami. Leur philosophie était que pour apprécier une soirée, il fallait vomir, par excès d'alcool. C'était ce qui faisait "bonhomme". J'ai jamais compris cette dynamique. Et comme je m'y prêtais pas, j'étais parfois raillé. C'est dommage, car la plupart était intéressant pris individuellement, mais ensemble, ils se comportaient bizarrement. Le plus étrange, c'est quand j'abordais le sujet individuellement avec eux, des fois ils exprimaient qu'eux aussi ça les pesaient. Mais dès qu'ils se retrouvaient ensemble, dans un contexte de soirée, ces regrets disparaissaient. J'ai trouvé cela fascinant."

Merci d'avoir résumé avec exactitude et en quelques mots la solitude du trader, le quotidien de monsieur tout le monde et de pourquoi les deux ne collent pas. (j'aurais pas pris l'exemple des soirées alcoolisées mais ça passe aussi)

Le trader ne s'isole pas. C'est juste qu'il ouvre les yeux sur le monde qui l'entoure (quoi de mieux que les marchés financier pour ça), grandis, et dans l'esprit, "vote" élitiste.
On ne se contente plus du peu ou du moindre, on devient accro à la finesse, à l’élégance, et au juste dû des choses.,

C'est très bien dit paranouille, c'est exactement ce que je ressens

Je ne sais pas d'ou viennent ces peurs mais une chose est sur, c'est qu'on se découvre tous les jours avec le trading.

Magnifique post.