La salle est très agréable, les tables espacées, le service excellentissime et les plats servis au sommet de l'art culinaire. En plus, Pierre Gagnaire est venu échanger trois mots : un privilège.
L'addition : sans doute le plus cher des restos parisiens.
Pour démarrer, le cocktail de poche
Palourde fraîche, gelée d'étrille
Biscuit de fromage blanc laqué, purée de cresson
Macaronade de daurade royale, ficoide glacial
Radis noir râpé au vinaigre Martin Pouret 20 ans d'âge
Liebig de colineau, glace artichaut, lentilles vertes du Puy
Chantilly Kerlous, cuir de tête de veau, moules d'Espagne, murex, oignon grelot.
Landaise : pâte de figue au canard fumé, feuille de chocolat au lait, chlorophylle de persil.
Après, l'entrée : la Saint Jacques à la truffe
Damier de noix de Saint-Jacques ;
bouillon Forestier.
Noix rôtie, écailles d’agria Sarladaise et lard blanc de Bigorre, mâche.
Cannelloni marin : gras de seiche, huître, couteaux, vernis ;
poireaux grillés.
Priestley aux noisettes torréfiées.
Et comme plat, les langoustines
Une grosse saisie dans un beurre noisette à la réglisse, côtes de blette.
Mousse de bière à l’eau de mer Mor-Braz.
Tapées au poivre de Tasmanie, velouté d’ortie ; cristallines d’agria.
En scampi, champignons rosés, condiment Amer.
Bouchée pochée à la vapeur, consommé clarifié, pois chiches.
Royale, sirop de cidre fermier, graines de sarrasin soufflées.
Crues au fromage blanc relevé de yuzu, opaline aux baies roses.
Pas de dessert : impossible, plus de place ...
Vous ajoutez les amuses-bouche, les entremets, les mignardises, le pain à mourir avec les deux beurres, les verres de vin qui vont bien et vous voilà lesté pour quelques jours.
Un repas incroyable.
