burzum te parle d'une éducation aristocratique et bourgeoise encore actuelle qui n'a rien à voir avec l'éducation des classes populaires dont je suis, basée sur la "solidarité" et "l'égalité entre les enfants" car les parents avaient peur d'être vieux et à la rue sans assistance il y a longtemps. Donc l'ainée devait pourvoir aux besoins de ses parents une fois agée et les autres enfants avaient aussi cette mission Donc les parents avaient
tendance (prouver) à faire plus d'enfants (ce qui augmente leurs difficultés) car enfant = espoir de retraite si un réussi. Dans l’aristocratie et la bourgeoisie non. La fierté des parents c'est que le fils s'élève au dessus d'eux, il montre qu'il est fort et qu'il va augmenter le prestige de la famille. Les bourgeois n'ont pas besoin des enfants comme pension retraite
la fille elle se fait belle et elle se marie avec quelqu'un pour renforcer la force de la famille et son prestige dans l'aristocratie, il ne faut pas déroger, les filles servent aux alliances à renforcer les liens (encore de nos jours).
Tu as des visions du monde très opposées selon tes strates sociales.
J'ai bien connu une fille de la noblesse du XIIème siècle, même fou amoureux il était impensable pour elle de se marier avec moi u même de vivre en concubinage. Toute sa famille l'aurait rejeté, elle aurait trahi.
Ce n'est pas pour rien que le droit d'ainesse existait dans les hautes sphères quitte à déshériter le cadet qui l'acceptait parfaitement au nom de la famille et que les "pauvres" ont toujours partagé leur misère à égalité entre leurs enfants.
Et c'est en partie pour cela que les familles riches se renforcent en privilégiant un enfant même encore actuellement (donation etc il y a des parades à l'égalité des enfants. Cela a été imposée par le République pour détruire la Noblesse au passage, mais elle a été plus maline et elle n'a pas trop démembré lors des successions sauf s'il y avait un fils rebelle et républicain, la honte de la famille qui part égoïsme veut détruire l'héritage transmis de génération en génération depuis X siècles) et les familles pauvres restent pauvres en partageant à égalité

Cela se voit aussi dans la transmission des valeurs.
Et il ne s'agit pas d'émettre un jugement de valeur moralisateur c'est bien ou mal, c'est sans intérêt, c'est juste montrer que des comportements et valeur sont hérités essentiellement de son enfance et système social.
Si les Rousseau au lieu de faire 12 enfants et de diviser les champs en 12 avaient opté pour le droit d'ainesse, et bien ma famille aurait été une riche famille de l'Orléanais possédant de vastes propriétés. On possédait un village complet et ses terres si on sait lire un arbre généalogique et de voir que plus de la moitié du cimetière ce sont mes ancêtres et à chaque génération on voit la division par 4 6 8 12 enfants et l'appauvrissement dans le statut social lors des mariages. Le titre est de moins en moins "noble" on passe de riche laboureur (le gros bourgeois du coin campagnard dont se moque Molière) à coupeur de bois sur 3 siècles soit le clodo du coin...
Les familles populaires sont jugées égoïstes par les familles aristocratiques. Elles ne pensent qu'à elle, elle ne se projette pas sur plusieurs générations (3 en moyenne). Une famille bourgeoise était prête à tous les sacrifices pour l'espoir que le petit fils ou arrière petit fils puisse décoller. On a pas cette vision à long terme dans les classes populaires. La classe bourgeoise est prête à se sacrifier pour en sauver un. La classe populaire est prête à se sacrifier pour sauver tous les enfants, mais elles n'en sauvent aucun au final.
Ce sont des visions de la vie différente. Donc tuer le père n'a pas le même sens symbolique non plus selon tes origines sociales.
J'ai fait un peu de psycha sociologie là
