Lucie_Fer a écrit :j'aime défendre des gens que j'ai la chance de cotoyer et qui sont attaqués de toutes parts par la vindicte populaire sans aucun arguments valables...
Il y a quand même quelques raisons d'en vouloir "aux riches", non ? Puisque tu m'y invites Lucie, je reprends mon idée "les riches ont besoin des pauvres, l'inverse n'est pas vrai". Comment les grosses richesses sont-elles principalement accumulées ? En tirant profit du travail des autres. C'est l'essence même du capitalisme, l'un pose sur la table une grosse liasse de billets et s'approprie ainsi la richesse produite par les travailleurs. Ceux-ci sont bien sûr rémunérés, mais sans commune mesure avec la part qui est donnée au capitaliste (qui ne travaille pas lui, sa seule qualité nécessaire c'est l'épaisseur de la liasse de billets qu'il a apporté). C'est du capitalisme prédateur et parasite, le capitaliste ne produit rien, il prend possession, il prélève sa dime.
Bien sûr on va dire que le capitaliste peut apporter un savoir faire, une compétence, par exemple un carnet d'adresses pour de nouveaux débouchés. Ce n'est même pas obligatoire, mais admettons qu'il mette la main à la patte, cela justifie-t-il quand même qui prélève autant de la richesse produite par le groupe de travailleurs ? Non, il est anormal que la richesse soit si mal répartie, entre les salariés qui travaillent 10h/jour et le capitaliste qui va faire son parcours de golf en attendant que l'argent rentre.
Un modèle équitable serait que chaque travailleur soit en même temps investisseur, qu'aucun investisseur non travailleur ne soit possible (car parasitisme), et que le revenu du travail soit réparti de façon juste au sein du groupe selon la contribution de chacun à la richesse qui est créée. Certaines petites boîtes fonctionnent sans doute comme ça.
Pour en revenir à notre capitaliste, passer ses journées au golf et à faire des tours de circuit avec sa voiture de sport ça le lasse au bout d'un moment. Il commence donc à avoir des envies de pouvoir. Non content de parasiter l'économie et le travail, il s'en va donc aussi parasiter le pouvoir politique. Puis à vouloir faire de l'ingénieurie sociale (un exemple : Georges Soros appelant Sarkozy pour lui demander d'ouvrir les frontières françaises aux Roms. Ah tiens ?). En fait à vouloir être le maître du monde, toujours par la seule épaisseur des liasses de billets posés sur la table (pas par la bonté d'âme on l'aura compris). Pourquoi donc ce ne sont que les très riches qui ont le pouvoir ? (que c'est bête comme question !

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Et donc voilà pourquoi les coups de clés sur ta voiture Lucie !!
