Les investisseurs ne semblent pas vraiment s’inquiéter des remous politiques du
brexit alors que la semaine qui s’annonce va être encore importante pour le Royaume-Uni. Selon des diplomates européens, si Theresa May parvient à ce que son accord passe la semaine prochaine, une extension technique du
brexit pourrait être tout à fait envisageable pour l’UE. En revanche, si elle ne réussit pas cet exploit, l’UE pourrait être plus réticente à une extension de l’article 50, a fortiori si cela courait après les élections européennes. Il faudrait vraiment un plan clair de la part de Downing Street, soit des élections générales, un nouveau référendum ou un accord commercial s’inspirant de ceux avec la Norvège et le Canada. Selon nos échos bruxellois, la France est l’un des pays qui a la position la plus ferme à l’égard du Royaume-Uni. Par conséquent, il faut s’attendre encore à ce que
le brexit rythme le quotidien des salles de marché mais, comme on l’a vu la semaine passée, il n’y a pas de forts remous engendrés par les soubresauts du
brexit et surtout pas de contagion.