Après un premier semestre solide, l'euro est désormais confronté à des décisions importantes. La décision de l'UE de suspendre les droits de douane de rétorsion contre les États-Unis a apaisé les craintes d'une guerre commerciale, pour l'instant. Cependant, l'incertitude quant à la prochaine évolution de l'euro demeure élevée, d'autant plus que les politiques des banques centrales divergent et que les droits de douane américains commencent à peser sur la balance.
1. divergence politique : le principal facteur
BCE vs FED :
Depuis juillet, l'euro est sous pression, la BCE et la Réserve fédérale empruntant des voies différentes.
La BCE a suspendu ses baisses de taux en juillet, malgré une Inflation atteignant 2 % et des données PMI satisfaisantes.
La présidente Christine Lagarde s'est montrée prudente, mettant en garde contre l'incertitude mondiale et l'impact bilatéral des droits de douane américains sur l'inflation.
La probabilité d'une baisse des taux de la BCE cette année a diminué, mais les marchés la voient encore à plus de 70 % pour décembre.
Perspectives de la FED :
La faiblesse des données sur l'emploi aux États-Unis incite les traders à parier sur une baisse des taux de la FED dès septembre (peut-être de 25 à 50 pb).
Les deux banques centrales marquent une pause, mais les taux américains restent élevés, ce qui maintient le dollar attractif à court terme.
2. Tensions commerciales : Allègement des droits de douane ou incertitude accrue ?
Accord tarifaire :
Les États-Unis et l’UE ont convenu d’un droit de douane de 15 %, plus bas que prévu, sur les automobiles et les semi-conducteurs européens.
Bonne nouvelle pour l’instant, mais la zone euro, fortement dépendante des exportations, ressent toujours la pression.
Exemple : Les exportations automobiles de l’UE ont atteint 1 030 milliards de dollars (15 % du pib de 2023).
L’incertitude persiste :
Les droits de douane pourraient faire baisser l’Inflation (en réduisant la demande) ou la faire grimper (en raison des difficultés de la chaîne d’approvisionnement).
Résultat : L’euro est coincé, pris entre pression à la baisse et attentisme.
Dans les jours qui ont suivi l’accord tarifaire, l’EUR/USD a chuté de plus de 3 %, passant brièvement sous la barre des 1,140.
3. Et ensuite ? Analyses d'analystes
« L'orientation de l'euro dépend désormais de deux facteurs :
la capacité de la BCE à maintenir la stabilité de sa Politique monétaire ;
l'impact réel des droits de douane américains sur l'économie de l'UE.»
Si la BCE maintient son taux directeur, le risque de baisse de l'euro est limité, à moins que les droits de douane ne pèsent lourdement sur la croissance.
Si les droits de douane pèsent sur le pib de la zone euro, la BCE pourrait être contrainte de revenir à un assouplissement monétaire, ce qui pourrait faire chuter l'EUR/USD à 1,120.
1. divergence politique : le principal facteur
BCE vs FED :
Depuis juillet, l'euro est sous pression, la BCE et la Réserve fédérale empruntant des voies différentes.
La BCE a suspendu ses baisses de taux en juillet, malgré une Inflation atteignant 2 % et des données PMI satisfaisantes.
La présidente Christine Lagarde s'est montrée prudente, mettant en garde contre l'incertitude mondiale et l'impact bilatéral des droits de douane américains sur l'inflation.
La probabilité d'une baisse des taux de la BCE cette année a diminué, mais les marchés la voient encore à plus de 70 % pour décembre.
Perspectives de la FED :
La faiblesse des données sur l'emploi aux États-Unis incite les traders à parier sur une baisse des taux de la FED dès septembre (peut-être de 25 à 50 pb).
Les deux banques centrales marquent une pause, mais les taux américains restent élevés, ce qui maintient le dollar attractif à court terme.
2. Tensions commerciales : Allègement des droits de douane ou incertitude accrue ?
Accord tarifaire :
Les États-Unis et l’UE ont convenu d’un droit de douane de 15 %, plus bas que prévu, sur les automobiles et les semi-conducteurs européens.
Bonne nouvelle pour l’instant, mais la zone euro, fortement dépendante des exportations, ressent toujours la pression.
Exemple : Les exportations automobiles de l’UE ont atteint 1 030 milliards de dollars (15 % du pib de 2023).
L’incertitude persiste :
Les droits de douane pourraient faire baisser l’Inflation (en réduisant la demande) ou la faire grimper (en raison des difficultés de la chaîne d’approvisionnement).
Résultat : L’euro est coincé, pris entre pression à la baisse et attentisme.
Dans les jours qui ont suivi l’accord tarifaire, l’EUR/USD a chuté de plus de 3 %, passant brièvement sous la barre des 1,140.
3. Et ensuite ? Analyses d'analystes
« L'orientation de l'euro dépend désormais de deux facteurs :
la capacité de la BCE à maintenir la stabilité de sa Politique monétaire ;
l'impact réel des droits de douane américains sur l'économie de l'UE.»
Si la BCE maintient son taux directeur, le risque de baisse de l'euro est limité, à moins que les droits de douane ne pèsent lourdement sur la croissance.
Si les droits de douane pèsent sur le pib de la zone euro, la BCE pourrait être contrainte de revenir à un assouplissement monétaire, ce qui pourrait faire chuter l'EUR/USD à 1,120.