euh
il faut des millions d'années pour former du pétrole
et entre les étapes il y'a du temps...
le pétrole que nous extrayons n'est parfois pas mature (pyrolysé) et nous devons le pyrolyser nous même
ou trop mature (voir plus bas)
le pétrole brut se dégrade peu
bien plus lentement que la durée de l'espèce humaine lol
non c'est le pétrole raffiné type essence qui se "tourne" avec l'age
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un peu de lecture
https://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%A9rog%C3%A8ne
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Si rien n'arrête la migration vers le haut des hydrocarbures, ils finissent par parvenir près du sol, où ils sont dégradés par l'action des bactéries et aboutissent à la
formation de bitumes.
Les sables bitumineux (ou asphaltiques) de l'Athabasca, au Canada, qui constituent la plus grande accumulation connue de bitumes de cette nature au monde, correspondent à ce stade de l'évolution du « pétrole ». D'une certaine manière, nous avons là affaire à
un composé « plus vieux que le pétrole ».
Il s'agit donc de pétrole « plus vieux » que le pétrole conventionnel, et qui s'est altéré près de la surface terrestre en s'enrichissant en molécules lourdes ;
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les schistes bitumineux, qui désignent – à tort puisqu'il ne contiennent aucun bitume – un mélange de roches et de
kérogène non pyrolysé.
Il s'agit donc de combustibles fossiles qui se sont
arrêtés au stade « avant le pétrole » dans la chaîne de transformation, et ces ressources devraient plutôt être comptées dans la catégorie des charbons, à l'instar de la tourbe ou du lignite.
Ils peuvent être transformés en pétrole en
subissant une pyrolyse (à 500 °C pour ne pas attendre un million d'années) dans une usine, mais le
bilan énergétique est très mauvais (en général le rendement est négatif, c’est-à-dire que l'on dépense plus d'énergie que l'on en obtiendra ensuite en brûlant le combustible obtenu).
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Au début de l'exploitation pétrolière, le pétrole que nous savions extraire était du pétrole « conventionnel », c’est-à-dire un liquide produit par la pyrolyse du kérogène, expulsé de la roche mère, et concentré localement pour former un réservoir.
Exploiter ce pétrole est relativement aisé : une partie sort toute seule sous la pression du gaz généralement associé, et une autre partie se « pompe » avec des techniques diverses, qui ne cessent de se sophistiquer.
Avec ce pétrole « conventionnel », l'extraction consomme en moyenne seulement une toute petite partie de l'énergie disponible dans l'huile extraite.
Mais aujourd'hui, les gisements s'épuisant, les opérateurs s'intéressent de plus en plus au pétrole « non conventionnel », qui correspond à des produits « pâteux », voire solides, souvent très minoritaires au sein d'une partie rocheuse.
Ces gisements sont donc beaucoup plus difficiles à exploiter…
s'il s'agit d'huiles extra-lourdes, ou de sables bitumineux, il faut par exemple y injecter de la vapeur sous pression (pour fluidifier le « pétrole » en le réchauffant, et lui permettre de sortir sous la pression de la vapeur), ce qui nécessite de consacrer à l'extraction
quelques dizaines de pour-cent de l'énergie qui sera fournie par le « pétrole » extrait ;
s'il s'agit de schistes bitumineux, l'extraction du combustible s'apparente à une activité minière, et le combustible peut ne représenter que quelques pour-cent, en poids, de la roche qu'il imprègne.
Certains géologues refusent même d'en tenir compte dans l'inventaire des réserves pétrolières.
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et merci de ta question
