ummm
ça pousse au débat
biologie, génétique (inné) versus apprentissage, environnement (acquis)
l'état de la science ne permet pas de trancher sur ce qui est prépondérant
(il semblerait quand même que l'environnement (l'acquis) soit majoritaire)
ça dépend quel paramètre est observé
par exemple pour les cancers héréditaires (10% de l'ensemble des cancers) il semblerait que l'inné représente environ 30%
et que donc notre environnement et nos habitudes de vie permettent d'agir sur les 70% restants
ce qui est plutôt encourageant
pareil pour l'alcoolisme, il y a une composante héréditaire
mais bien heureusement ce n'est pas automatique
disons que si nos deux parents sont alcooliques le risque est plus grand et il faudra être vigilant toute sa vie
pour l'aspect psychologique et neurocomportemental de l'inné versus acquis c'est encore plus complexe de savoir la part de la génétique et celle de l'environnement
il semblerait que beaucoup de choses, voir la plupart, dans la psyché de l'individu ; se ''joue'' dans la petite enfance (avant 5 ans)
c'est à dire qu'un enfant abusé sexuellement ou violenté avant cet âge aura beaucoup de chances de reproduire cela.
idem s'il reçoit affection et attention.
il sera plus à même de donner plus tard et d'aimer.
est ce que le ''naturel'' est donc si naturel ?
dans le sens ''on naît avec''...
ou est ce qu'on forge notre ''naturel'' pendant l'enfance ?
ce qui est sur c'est que le cerveau termine sa maturation complète vers 28 ans
et donc qu'après cet âge il est beaucoup plus difficile de changer en profondeur
oh un petit coup de lustrage polissage est possible
mais... un âne ne deviendra pas un cheval de course
pour conclure citons une phrase que ma mère disait souvent
''chassez le naturel, il reviendra au galop''