On entends même aujourd'hui, au sein de L'EU qu'il faudrait que les pays, les régions n'aient plus ce pouvoir "démocratique" pour prendre des décisions aussi importantes. Et que le poids dans les votes soit en fonction du nombre d'habitant , pour éviter une paralysie de l' Europe.
L'argument, c'est pour éviter , comme aujourd'hui, le blocage de 350 millions d'Européens par 3,6 millions de wallons
tiré du Monde :
l’affaire est un casse-tête pour l’UE, mais aussi pour le gouvernement fédéral belge, favorable à l’accord mais entravé par le « non » du ministre-président de la Wallonie, Paul Magnette (PS). La ministre canadienne du commerce international, Chrystia Freeland, a rompu les discussions, vendredi 21 octobre, tandis que le sommet des chefs d’Etat et de gouvernement européens, censé préparer la signature prévue avec le Canada, jeudi 27 octobre à Bruxelles, ne pouvait que constater l’échec. Une ultime médiation tentée, samedi 22, par Martin Schulz, le président du Parlement européen, a été vaine.
Contrairement à son homologue wallon, le gouvernement régional de la Flandre prône, lui, l’approbation du CETA, qu’il estime favorable au développement des exportations. D’où une relance des tensions institutionnelles