Bonjour les Andiliennes et les Andiliens!
Ce week-end, la majorité de l'hexagone était soumise au même régime météo, pluie et vent.
De fortes turbulences ont certainement donc remué votre café à votre place pendant une bonne partie du vol, mais ça on s'en passerait bien dirait Miju
Cependant, des phénomènes liés aux conditions météos peuvent tout de même impressionner lorsque que l'on est à bord, tout là-haut.
-Les ailes:
Il vous est déjà arrivé lors d'un vol en atmosphère turbulente, que la voilure se mette à imiter l'oiseau, le vrai, et se mette à battre des ailes. Brrrr, truc de dingue?
Mais en fait, rien à craindre.
Et que Miju se rassure, les ailes d’avions sont relativement souples et conçues pour prévoir des déformations impressionnantes ?A titre d’exemple, et sans que cela ne pose de problème, le bout de l’aile de l’A380 peut s’élever de...
-environ 60 cms?
-environ 1,20 mètres?
-environ 6,80 mètres?
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Réponse:
Et voici le test de flexibilité de l'A350, il y a de la marge.
Un peu rassuré le Mij'
Les ailes sont les éléments les plus sûrs de l’avion, elles ne peuvent pas se casser. Il n’y a jamais eu dans le monde, d'accidents dûs à des ailes cassées.
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Les turbulences:
En revanche, les turbulences sont le seul danger pour les passagers qui
ne sont pas attachés et qui peuvent se blesser, parfois très, très gravement. Et pire, ces crétins peuvent blesser Mme Michu qui, elle, était assise ET attachée.
Il existe trois types principaux de turbulences : thermique, mécanique et celles dues au cisaillement du vent. Les turbulences d'origine thermique se produisent lorsque l'appareil traverse des nuages, tandis que les turbulences d'origine mécanique surviennent lorsque des structures physiques comme des montagnes perturbent le courant du vent, ce que les pilotes évitent simplement. Enfin, les turbulences dues au cisaillement du vent sont les plus imprévisibles et sans doute, les moins rassurantes. Elles se produisent lorsqu'un pilote emprunte ce que l'on appelle un courant-jet, soit un courant d'air rapide et confiné
Même si ça ne bouge pas au début, ça ne risque pas de durer. Alors si les
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sont allumées, comme en trading, on pose le cerveau et on agit...on va s'assoir.
Les trous d’air n’existent pas, c’est une mauvaise expression, qui nous donne l’impression de tomber dans un trou. Ce sont des turbulences qui sont causées par des vents différents. Elles peuvent être prévues par les pilotes et ils pourront changer de niveau de vol pour échapper aux effets désagréables. Contrairement aux idées reçues, les avions ne chutent jamais de plusieurs centaines de mètres, ils descendent seulement un peu.
Le ressenti à bord est désagréable, mais pas plus que sur un manège ou en bateau sur une mer agitée. Encore une fois, on ne voit pas le vent, ni l’air et on a l’impression de tomber dans le vide, car l’instinct prend le dessus sur la logique.
Sur ce, bon lundi matin, bons traces, bon appétit vu l'heure. Je file pour Madrid et je risque de me faire secouer.