La parcelle terminée :
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Un petit rappel, pour ceux qui ne connaissent pas la phénoculture :
Cette technique évite de passer le motoculteur qui, au fil des passages, compacte le terre se trouvant sous la partie retournée, formant ainsi un barrage aux racines. De plus, cela détruit et perturbe fortement la vie sous terre : les vers de terre se font massacrer, le vie microbienne de surface qui a besoin d’oxygène se retrouve enfouie et, inversement, celle qui n’en a pas besoin se retrouve en surface.
Au contraire, la couche de foin, disposée en automne sur une hauteur de 20 cm, favorise le développement de cette vie biologique qui travaille et aère le sol et permet de se passer d’engrais, de pesticides et de fongicides. En se décomposant petit à petit durant l’hiver, le foin apporte de l’énergie à ces organismes vivants du sol qui sont plus actifs car bien nourris.
Le foin forme une couverture opaque qui empêche le développement des mauvaises herbes et protège le sol des agressions climatiques : gouttes de pluie, grèle, ruissellement, érosion, soleil... Le sol reste ainsi humide ce qui favorise l’activité des organismes et la croissance des végétaux.
Au début du printemps, les plantations s’effectuent sur la couche restante (de l’ordre de 10 cm) qui continue de remplir son rôle protecteur.
Entre temps, la décomposition du foin a fournit au sol, et donc aux plantes, tous les éléments nutritifs indispensables à leur croissance et pas seulement les quelques éléments majeurs (N-P-K) apportés par les engrais. L’apport est même beaucoup plus riche qu’avec le fumier qui n’est que le reste du foin ayant traversé le tube digestif des animaux qui y ont prélevé leurs nutriments au passage.
