Juncker n'a enfreint aucune loi, et en tant que Premier ministre du Luxembourg, il a défendu avec talent les intérêts de son pays. Il n'est en aucun cas corrompu, et il est toujours resté dans les clous de la législation européenne. Certes, la fiscalité luxembourgeoise n'était pas toujours dans l'intérêt des partenaires européens du Luxembourg, c'est peu de le dire, mais ce pays est loin d'être le seul à le faire : Monaco, Andorre, les îles Anglo-Normandes, San Marin, Malte, Chypre, la Suisse, les Bahamas etc. S'il y a un reproche à faire, ce n'est pas à Juncker, mais aux britanniques de droite comme de gauche qui ont toujours opposé leur veto à une harmonisation fiscale en Europe, harmonisation que Juncker a toujours appelé de ses vœux.
Harmonisation que nous allons probablement enfin réussir à mettre en place au niveau de la zone €, grâces en soient rendues au
brexit.