Extrait du blog :
http://blogs.univ-poitiers.fr/n-yeganefar/2013/03/03/vous-avez-toujours-reve-de-sauver-des-vies-vaccinez-vous/
En faisant des recherches sur les vaccins, je suis tombé sur un communiqué des Verts au moment de la crise H1N1 en France (en 2010). Voici ce qu’on peut y lire:
Les experts invités dans les médias se sentent investis d’une tâche de propagande, expliquant que ce sont les vaccins qui ont sauvé les populations des maladies infectieuses, alors que le premier facteur qui a fait reculer les épidémies du passé est en réalité les conditions de vie (...) idéologie encore, quand ils minimisent les risques de complications et d’effets toxiques (...). Ce manque de rigueur des experts, coïncidant avec les pressions des lobbys, entretient la réaction d’un courant anti-vaccination, au positionnement tout aussi idéologique.
Je suis très heureux que les Verts se préoccupent des mouvements anti-vaccination. Je suis plus inquiet en revanche de voir qu’ils ne sont pas si loin dans ce communiqué des mouvements qu’ils dénoncent: les vaccins ne sont pas efficaces, ils sont dangereux, c’est une conspiration des trusts pharmaceutiques (broder sur ce thème). Le sujet étant vaste, je donnerai dans cet article des informations générales et dans un autre qui suivra j’aborderai les problèmes et les peurs liés à la vaccination.
Les vaccins sont efficaces !
Certes, l’amélioration de l’hygiène et des conditions de vie est généralement associée à une meilleure santé.
De là à minimiser l’impact des vaccins, il ne faut pas pousser mémé dans les orties.
Jugez par vous-même (attention, données sur les USA uniquement):
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A vrai dire, l’efficacité des vaccins est tellement forte qu’ils sont sans aucun doute victimes de leur succès: des maladies comme la rougeole, la tuberculose, la polio, etc., ne font plus peur alors que ces virus restent mortels même en France (6 morts en 2011 pour la rougeole, suite à une grave épidémie à cause d’un recul des vaccinations…).
Par ailleurs, si l’hygiène et notamment l’accès à l’eau potable permettent de réduire considérablement l’impact de certaines maladies (choléra, typhus ou hépatite A), il n’en est pas de même pour les maladies qui se propagent par voie orale ou sexuelle (rougeole, hépatite B ou encore polio).
Les conditions et l’hygiène de vie affectent essentiellement l’impact de ces maladies et non pas tant leur transmission. Par exemple, le manque de nutrition entraîne généralement des conséquences dramatiques pour l’enfant infecté par la rougeole.
Notons pour finir l’exemple de l’Inde qui, après une campagne drastique de vaccination (172 millions d’enfants vaccinés en 5 jours!), vient de réduire l’incidence de la polio sur son territoire à…0 !
Et ce résultat ne s’est pas obtenu par une amélioration de la qualité de vie des Indiens défavorisés qui, malheureusement, vivent pour la plupart dans des conditions plus qu’insalubres.