Partout dans le monde, la privatisation de l’eau a échoué et nombreuses sont les villes, notamment en France et en Allemagne, qui ont préféré se réapproprier sa gestion. Pourtant, dans une Europe du Sud en crise, les opérateurs publics sont menacés de se la voir retirer. Pourquoi les élites bruxelloises incitent-elles ces pays à privatiser leurs services de distribution et de recyclage de l’eau ? Entre politiques d’austérité et lobbying auprès de l’Union européenne, les circuits de l’eau en Europe semblent s’accorder avec ceux du capital. Les citoyens, cependant, sont confrontés à une question cruciale, à laquelle les institutions européennes n’ont pas encore apporté de réponse claire : l’eau est-elle un produit commercial ou un bien commun ?
"""Des dizaines de milliers de personnes ont manifesté ce vendredi 19 novembre 2021 à Ispahan, la ville historique de l'Iran, contre la pénurie de l'eau agricole due à la sécheresse et à l'assèchement d'une rivière emblématique située dans le centre du pays."""
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""Suite à un déficit de mousson, les nappes phréatiques de Bangalore, cette grande ville du sud, sont épuisées et tous les habitants font face à des pénuries d'eau. Les experts pointent le modèle de développement incontrôlé de la « Silicon Valley indienne », aujourd’hui au bord du gouffre.
Le quartier de Whitefield accueille de grands parcs informatiques et une population aisée. C’est pourtant dans ses résidences avec piscines, récemment sorties de terre, que la crise de l’eau a frappée en premier. Prasad, un habitant, s'inquiète : « Les puits dont nous dépendons sont complètement secs. On dépend à 100% des camions citernes privés qui revendent de l’eau pompée plus loin. Il y a 230 appartements ici, il nous faut 120 000 litres d’eau par jour. »
Le prix de ces citernes d’eau est passé de 10 à 20, voire 30 euros dans la ville, alors que plus de la moitié des puits seraient épuisés. Tout le monde doit donc changer ses habitudes, comme cet autre résident qui lave sa voiture sans eau, la municipalité venant d'instaurer des amendes face aux gaspillages. « C’est une crise sans précédent pour nous. Le syndic vient de nous apprendre que désormais l’eau serait coupée de 10 heures du matin jusque dans la soirée. Alors, je remplis le matin des seaux pour pouvoir me laver dans la journée. »
(...)
Il y avait 280 lacs qui faisaient la fierté de Bangalore au XXe siècle, alors surnommée la Cité Jardin de l'Inde. Il n'en reste guère plus qu’une dizaine""
Le quartier de Whitefield accueille de grands parcs informatiques et une population aisée. C’est pourtant dans ses résidences avec piscines, récemment sorties de terre, que la crise de l’eau a frappée en premier. Prasad, un habitant, s'inquiète : « Les puits dont nous dépendons sont complètement secs. On dépend à 100% des camions citernes privés qui revendent de l’eau pompée plus loin. Il y a 230 appartements ici, il nous faut 120 000 litres d’eau par jour. »
Le prix de ces citernes d’eau est passé de 10 à 20, voire 30 euros dans la ville, alors que plus de la moitié des puits seraient épuisés. Tout le monde doit donc changer ses habitudes, comme cet autre résident qui lave sa voiture sans eau, la municipalité venant d'instaurer des amendes face aux gaspillages. « C’est une crise sans précédent pour nous. Le syndic vient de nous apprendre que désormais l’eau serait coupée de 10 heures du matin jusque dans la soirée. Alors, je remplis le matin des seaux pour pouvoir me laver dans la journée. »
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Il y avait 280 lacs qui faisaient la fierté de Bangalore au XXe siècle, alors surnommée la Cité Jardin de l'Inde. Il n'en reste guère plus qu’une dizaine""
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Fichier(s) joint(s) par noko » 02 févr. 2018 11:28 (53 Réponses)
Fichier(s) joint(s) par noko » 02 févr. 2018 11:28 (53 Réponses)