Si on a encore des doutes... (le retour)

Nous sommes donc d'accord, c'est bien un problème de choix politique : les TPE/PME sont les plus gros employeurs en cumulé, il faut donc avoir le courage d'agir en fonction.

@loilodan : c'est moins la loi que son application qui pose problème je pense : les juges auraient pour la plupart la volonté de préserver les locataires supposés "fragiles" face au propriétaires supposés "nantis", ce qui est humain. Ce faisant, ils condamnent involontairement les plus fragiles à se faire fermer la porte au nez d'office par les propriétaires prudents ou échaudés par de précédentes déconvenues.

C'est un tout plataxis.
Un exemple : la trêve hivernale oblige le propriétaire à se prémunir contre ce risque (garantie de revenu, assurance loyers impayés , etc...).
Mais tu as raison, l'application même de la loi entraîne des difficultés.
Le pire, c'est que l'on retient plus facilement ce qui va à l'encontre de nos intérêts.
Ainsi par exemple. Si sur 10 jugements, tu en a 9 en faveur des propriétaires. Ces derniers retiendront surtout le 10 ieme qui va à leur encontre et voudront se prémunir contre ce danger.

Chad le roi de la débrouille

Sinon oui j'imagine que les grosses entreprises parviennent à capter une grosse part des aides de part leur lobbying.

A titre d'exemple la région paca subventionne la formation d'un proche chômeurs à hauteur de 5300 euros et des poussières.

J'ai mis 3 ans à mettre dehors un locataire qui payait rien et a laissé les lieux dans un état ... : tout à refaire.La cerise sur le gâteau, le procureur en charge de l'expulsion qui demande encore tout les dossier alors qu'il devait agir sur la foi d'un jugement. Je lui ai répondu en assignant l'état comme le permet la loi. J'ai du attendre encore 4 mois de plus après la venue du commissaire et du serrurier, le locataire ayant laissé ses affaires : il a un délai supplémentaire pour les récupérer. Les joies du propriétaire bailleur : fini pour moi.

Belle illustration des dangers de louer, trappiste73.