la fourmi qui dominera le monde

+ 1 Benoist Un Excellent Livre
(Je n'ai Pas Lu Les Autres , Juste Le Premier Qui Était Super )

Quand je vois le comportement des espèces invasives.
Je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec la société humaine qui modifie et adapte son environnement à ses besoins (en éliminant souvent ce qui lui est nuisible et/ou ne peut pas s'adapter à sa présence). Pour au final le dominer.

Ps : ne voyez pas dans mes propos un quelconque aspect moral. C'est juste que j'y vois comme un parallèle.

Et oui, weber et les fourmis, l'une des saga les plus passionnante

si les fourmis faisaient notre taille nous serions mort depuis longtemps, elles sont bien plus organisées et coopératives que nous

@Hellion

:musique:

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Depuis le livre de Weber je n’écrase plus les fourmis. Et plus aucun insecte d’ailleurs.

je n'écrase plus aucun insecte ils sont à l'agonie (-80% en quelques décennies)

Oui j’étais trop efficace désolé

pas compris

Car j’ai du en tuer pas mal des fourmis quand j’étais petit.

-80% on ne s’en rend pas compte. Nouveau darwinisme évolutionniste

c'est une catastrophe
toute la chaîne alimentaire est impactée
le pire pour nous c'est les pollinisateurs

j'ai quand même une théorie un peu optimiste =

je pense (théorie fumeuse) que peut-être les insectes, et une partie de la faune s'est adapté en évitant l'humanité, les routes, les villes, les champs intensifs...

c'est pour cela que nous n'avons plus d'insectes sur nos pares brises

quand tu sors des sentiers battus et que tu vas sur des friches ou des zones "naturelles" tu vois plein d'insectes

ils s'adaptent beaucoup plus vite que nous

il est possible que leur génome est incorporé (avec transmission aux générations futures) une répulsion aux hydrocarbures (goudron et gazole) donc ils évitent les routes, les villes, le béton, qu'ils évitent aussi les champs plein de pesticides mortels....

c'est une théorie bidon mais encourageante, en se disant que si nous arrêtons demain la pollution et l’urbanisation, que si nous refleurissons les villes (...) ils reviendront

comme si ils étaient là à attendre que nous soyons sages ou que nous mourrions (nous l'aurions bien mérité)

comme si les insectes avaient intégrés que nous sommes un ennemi

peut-être qu'ils détectent nos odeurs (transpiration, odeurs de villes, déchets, voitures) et qu'ils fuient à bonne distance et que c'est pour cela que les décomptes fait par les biologistes dans des zones proches de l'humain sont catastrophiques (dans les champs allemands provient ce chiffre de -80% )

il y'a qu'a voir la vitesse à laquelle s’adaptent les bactéries elles échangent des "informations" entre elles (mêmes entre espèces concurrentes) pour dire "ne va pas là c'est dangereux" (chimiotactisme / chimio-répulsion (je ne sais pas si le terme existe))

et transmettent ces informations à leurs déscendance

bref je suis optimiste pour la vie

moins pour l'humain

je n'aurai pas dit mieux que toi

bon en fait les captures faites en Allemagne sur 30 ans et sortant le chiffre de -80% sont faites dans des aires protégées MAIS toutes entourées de champs pleins de pesticides

l'étude relève qu’en moins de 30 ans, le nombre d’insectes y vivant a diminué de 80%. Un chiffre qui surpasse de loin celui du déclin des vertébrés, estimé à 58% depuis les années 1970.

Quelle est la cause de cette hécatombe ? L’équipe de chercheurs de l’université Radboud aux Pays-Bas avoue ne pas en être sûr.

Elle exclut cependant le réchauffement climatique, mis hors de cause pour une fois. En effet, la hausse des températures observées serait plutôt un facteur favorable aux insectes.

De la même façon, un effet de l’urbanisation et de la fragmentation des espaces sauvages est également écarté : les relevés ont eu lieu dans des zones naturelles protégées, ce qui rend d’autant plus alarmante cette découverte.

Une piste envisagée est celle des techniques agricoles. « Les aires protégées sont presque toutes entourées de parcelles agricoles », notent les chercheurs.

« L’agriculture intensive, les engrais et les pesticides pourraient donc être une cause probable.

Les zones naturelles seraient donc affectées par les champs aux alentours », avancent-ils, tout en prenant soin de préciser que cette hypothèse reste à confirmer.

Celle-ci reste tout de même prise très au sérieux, au regard du précédent concernant les abeilles dont le déclin est dû aux néonicotinoïdes, un insecticide qui agit sur le système nerveux des insectes.

la bonne nouvelle c'est qu'avec la fin du pétrole bon marché et la pénurie de phosphore, les engrais chimiques et l'agriculture intensive (gourmande en pétrole à tous les niveaux) se sera bientôt du passé

Bon bah restera peut-être des fourmis alors, pour témoigner qu'il exista, un jour, un être debout sur ses 2 pattes, qui semblait courir dans tous les sens, de façon désordonnée et sans objectif. [mode pessimiste OFFFFFF ]

il restera des insectes et des petits vertébrés quoiqu'il arrive

même lors de la plus grande extinction de masse où 95% de la vie marine et 70% de la vie terrestre Futures détruite il restait de la vie

tiens d'ailleurs ça vous rappelle rien ?

:musique:

Selon une étude parue en octobre 2012, une chaleur extrême aurait régné sur la Terre pendant 5 millions d'années, ne permettant pas à la vie de s'épanouir de nouveau.

En effet, dans les régions équatoriales, la température semble avoir été de 50 à 60 °C sur les continents et aurait approché 40 °C à la surface des océans.

Pour parvenir à ces résultats, la composition de près de 15 000 ossements fossiles de conodontes, des animaux marins, a été analysée.

En mesurant la quantité d'isotopes de l'oxygène présents dans ces ossements, les chercheurs ont pu retracer les niveaux de températures océaniques et terrestres qui ont vraisemblablement prévalu à cette époque.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Extinction_Permien-Trias

Selon l'OMM, des records ont été battus le 6 juillet 2018 à Chino (48,9°C) et Burbank (45,6°C), ou le 7 juillet à Van Nuys (47,2°C). Le 8 juillet, la station de Furnace Creek, dans la Vallée de la mort, a mesuré 52,8°C.

interessant =

Un autre point signalé par des conférenciers TED comme Daniel Dennett est la quantité quasi inchangée de flux solaire reçu par la Terre, et donc de la biomasse de vertébrés que ce flux peut faire vivre

Là où les humains, leur cheptel et leurs animaux de compagnie représentaient moins de 1 % de cette biomasse il y a 5 000 ans, ils en représentent plus de 95 % aujourd'hui : chaque million de tonnes supplémentaire d'humains, cheptel et animaux de compagnie s'accompagne donc mathématiquement de la disparition d'un million de tonnes d'autres vertébrés

Le genre Dinoponera regroupe des insectes de la famille des Formicidae, sous-famille des Ponerinae, et de la tribu des Ponerini. Ce sont les plus grandes fourmis au monde, les femelles pouvant mesurer 3 à 4 cm de long.

Noko
Une Fourmi de Feu du Monde de Fallout