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On y parle de tout et de rien, de l'air du temps, de nos découvertes, joies et contrariétés mais pas sur le trading ni le high tech ;)

Re: panique pétrolifère

par noko » 16 nov. 2018 01:37

99% tu es optimiste :lol2:

Re: panique pétrolifère

par noko » 16 nov. 2018 01:38

quand je vois les mongols en ville ou sur la rocade qui ne laissent pas passer les ambulances

en région parisienne c'était le sport de bloquer la police aux feux

ici c'est plus par "handicap mental" que par entrave volontaire

Re: panique pétrolifère

par noko » 16 nov. 2018 01:40

d'ailleurs les véhicules modernes de police ont des hauts parleurs

pour dire aux gens "avancez grillez le feu..."

Re: panique pétrolifère

par Benoist Rousseau » 16 nov. 2018 01:40

noko a écrit :99% tu es optimiste :lol2:
Non là je suis hypocrite :mrgreen:

Re: panique pétrolifère

par noko » 16 nov. 2018 01:41

:mrgreen:

Re: panique pétrolifère

par noko » 18 nov. 2018 03:35

https://blogs.mediapart.fr/olivier-raguenes/blog/181217/lindispensable-et-ineluctable-fin-du-petrole-0

""""
Ainsi, le TRE est passé de près de 1:100 il y a un siècle au Texas, à moins de 1:5 dans les champs de sables bitumineux de l’Alberta.

Autrement dit, pour un baril de pétrole investi, Rockefeller en récoltait cent il y a un siècle, Suncor en récolte cinq aujourd’hui. Combien demain ?

Les spécialistes considèrent que le pétrole permet de soutenir la croissance économique grâce à un TRE supérieur à 1:12.

L’industrie du non-conventionnel s’endette très largement depuis ses débuts, et certaines techniques comme le pétrole de grande profondeur subissent déjà un déclin.

Il est incertain de savoir jusqu’où suivront les investisseurs.

Si l’exploitation devient trop coûteuse, alors elle s’arrêtera.

De sorte que la dernière goutte de pétrole ne sera en réalité jamais extraite du sol, car son exploitation va nécessiter une quantité énorme de pétrole et d’argent. Il apparaît plus judicieux de se demander ce que l’on fera de l’ultime baril de pétrole exploité, mais surtout, quel sera son prix, et quand est-ce que le pétrole atteindra ce coût tel qu’on ne pourra plus l’extraire.
""""

Re: panique pétrolifère

par noko » 27 nov. 2018 07:47

Screenshot_20181127_074655.png
Screenshot_20181127_074655.png (124.41 Kio) Vu 231 fois

Re: panique pétrolifère

par noko » 27 nov. 2018 07:52

Le débat oppose les géologues, tenants de la thèse pessimiste qui fixent, à partir d’extrapolation des ressources actuelles, en 2020 le pic et le début du déclin de l’ère du pétrole, et les économistes, tenants de la thèse optimiste qui pensent que les réserves seront suffisantes pour le XXI siècle.

L’écart s’explique, car les économistes prennent en compte les éventuelles rentabilités économiques de certains gisements encore non exploités.

Re: panique pétrolifère

par noko » 27 nov. 2018 08:07

D’autre part, l’élasticité de la demande de pétrole par rapport au prix apparaît relativement faible, au moins à court terme, c’est-à-dire que la consommation de pétrole varie globalement peu en fonction de son prix.

Plus précisément, bien que la demande d’énergie soit fondamentalement une demande dérivée (ce n’est pas a priori telle ou telle source d’énergie qui est demandée, mais le « service » qu’elle est à même de rendre, comme la génération d’énergie thermique, mécanique ou électrique), la variation du prix relatif du pétrole par rapport à celui des autres sources n’engendre pas des phénomènes de substitution de grande ampleur

Re: panique pétrolifère

par noko » 27 nov. 2018 08:14

A partir de cette étude et de différentes
hypothèses sur l’évolution de la demande, l’EIA a bâti plusieurs scénarios concernant la
production future de pétrole.

Selon le scénario le plus probable, le pic de production se situerait en 2037 ; dans l’hypothèse la moins favorable, il se situerait en 2021.


Re: panique pétrolifère

par noko » 01 déc. 2018 23:36

· 31 octobre ·

"""

Et puisqu'en ce moment on parle pas mal des prix de l'essence à la pompe, je vous conseille la lecture de cet article : « Le problème n’est pas le prix du carburant. Le problème, c’est le carburant. »

Le 17 novembre nous pompe l’air. Vous en avez entendu parler, de cet appel à bloquer les routes pour protester contre la hausse du prix du carburant ? Après une pétition signée par près de 300 000 personnes en cinq jours, des dizaines d’appels à bloquer les routes le 17 novembre se sont multipliés sur les réseaux sociaux.

Une vidéo publiée le 24 octobre et appelant les automobilistes à déposer un gilet jaune devant leur pare-brise a cumulé quatre millions de vues, et le 15 octobre, un groupe «Stop au carburant au prix de l’or» s’est créé, rassemblant depuis près de 66 000 membres.

Depuis, il a changé son nom pour «La France en colère».
Ces mouvements sont-ils politiques ? Des tas d’articles vous en parleront.

Mais de fait, le problème n’est pas tant de connaître l’origine exacte de cet appel à bloquer les routes, mais de réaliser qu’à l’heure où nous n’avons d’autre choix que de réduire au strict minimum notre dépendance aux énergies fossiles, entre deux marches pour le Climat, le peuple français s’apprête à descendre dans la rue pour râler contre l’augmentation des prix à la pompe.

Le premier enseignement de cet appel au 17 novembre, c’est le symptôme flagrant de notre déni sociétal. Une espèce de schizophrénie pas banale.

Si notre objectif – puisque notre objectif – est de limiter drastiquement le réchauffement climatique dans les plus brefs délais, comment penser que les changements conséquents que cela impliquera se feront sans heurt ?

Oui, le prix du carburant va augmenter. Et encore augmenter. Parce que les ressources se raréfient, parce que les lobbies pétroliers veulent en profiter, parce nos dirigeants ne prendront pas le taureau par les cornes, ou pas de la bonne façon.

Oui, si le prix du carburant augmente, une vraie politique de transports doux doit être pensée, et mise en place par l’Etat, cette hausse doit venir financer un vrai maillage du territoire, des campagnes, là où les Français ne peuvent vivre autrement qu’avec une voiture.

Et puis des systèmes de co-voiturage, et surtout de télé travail, doivent être proposés par les entreprises avec une véritable politique incitative de la part de l’Etat.

Les solutions existent, tout le monde le sait. Elles doivent être mises en place, sans attendre.

Et puis plus tard, c’est certain, peu à peu, il va falloir s’y faire, la hausse du carburant impliquera pour certains de changer leur façon d’exercer leur métier, ou de changer de poste, si leur métier ou leur poste implique de faire des trajets de 50 ou 70 kilomètres en voiture chaque jour sur une planète qui ne peut plus le tolérer…

Oui, les défis qui nous attendent impliqueront d’effectuer des changements colossaux, et de remettre en question ce qu’a été notre vie jusque-là.

Pas à contre cœur, mais avec courage et enthousiasme, en trouvant un vrai sens à sa vie, parce que « notre vie de jusque-là » ne tient pas la route.

Parce qu’on ne change pas le monde simplement en arrêtant d’acheter ses vêtements chez H&M.

Alors encore oui, cela va être difficile. Non, cela ne va pas se faire sans efforts individuels et collectifs. Et oui, nous pouvons relever le challenge. Nous le devons, et il va falloir s’y faire."
"""

Re: panique pétrolifère

par noko » 01 déc. 2018 23:43

Cette journée de protestation prouve que les malades réagissent bien au traitement et que les soigner de leur addiction pétrolière par une augmentation des taxes carbone est une urgence de première. Pour faire bonne mesure on devrait doubler la dose du 1er Janvier 2019, le sevrage pétrolier passe par des taxes massues
:lol:
Pour moi c'est très simple, je suis sur la ligne Jancovici : Le pétrole est épuisable, il faut inscrire une dotation aux amortissements, c'est le but de la taxe carbone, cette taxe doit être douloureuse pour être efficace. Il faut taxer les énergies fossiles lourdement, pour décourager leur consommation, ce qui rend les économies d’énergie rentables et les énergies renouvelables de plus en plus compétitives.

Les cris des G-J démontrent que la taxe carbone est maintenant douloureuse est sera efficace, il faut encore augmenter et augmenter encore cette taxe dans le future pour désintoxiquer les malades de l'addiction pétrolière.


Re: panique pétrolifère

par noko » 04 déc. 2018 12:37

je le trouve percutant le graph sur 10 ans du brent

les réserves utlimes restantes ne font que baisser

c'est complètement dé-corrélé des stocks
Capture du 2018-12-04 12-28-25.png
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petrolereserve.jpg
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Evolution_ressource-petroliere.png
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Re: panique pétrolifère

par loilodan » 04 déc. 2018 12:51

Question : combien de temps le pétrole reste du pétrole ?
Je m'explique : il faut visiblement du temps pour que les plantes (animaux ?) se transforment en pétrole.
Mais combien de temps le pétrole reste sous cette forme avant de se transformer en autre chose ?

Le but étant de savoir de combien d'années de "formation" de pétrole nous disposons.

Re: panique pétrolifère

par noko » 04 déc. 2018 13:05

euh

il faut des millions d'années pour former du pétrole
et entre les étapes il y'a du temps...

le pétrole que nous extrayons n'est parfois pas mature (pyrolysé) et nous devons le pyrolyser nous même
ou trop mature (voir plus bas)

le pétrole brut se dégrade peu

bien plus lentement que la durée de l'espèce humaine lol

non c'est le pétrole raffiné type essence qui se "tourne" avec l'age

========================

un peu de lecture

https://fr.wikipedia.org/wiki/K%C3%A9rog%C3%A8ne

""""
Si rien n'arrête la migration vers le haut des hydrocarbures, ils finissent par parvenir près du sol, où ils sont dégradés par l'action des bactéries et aboutissent à la formation de bitumes.

Les sables bitumineux (ou asphaltiques) de l'Athabasca, au Canada, qui constituent la plus grande accumulation connue de bitumes de cette nature au monde, correspondent à ce stade de l'évolution du « pétrole ». D'une certaine manière, nous avons là affaire à un composé « plus vieux que le pétrole ».

Il s'agit donc de pétrole « plus vieux » que le pétrole conventionnel, et qui s'est altéré près de la surface terrestre en s'enrichissant en molécules lourdes ;

==========================

les schistes bitumineux, qui désignent – à tort puisqu'il ne contiennent aucun bitume – un mélange de roches et de kérogène non pyrolysé.

Il s'agit donc de combustibles fossiles qui se sont arrêtés au stade « avant le pétrole » dans la chaîne de transformation, et ces ressources devraient plutôt être comptées dans la catégorie des charbons, à l'instar de la tourbe ou du lignite.

Ils peuvent être transformés en pétrole en subissant une pyrolyse (à 500 °C pour ne pas attendre un million d'années) dans une usine, mais le bilan énergétique est très mauvais (en général le rendement est négatif, c’est-à-dire que l'on dépense plus d'énergie que l'on en obtiendra ensuite en brûlant le combustible obtenu).

==========================

Au début de l'exploitation pétrolière, le pétrole que nous savions extraire était du pétrole « conventionnel », c’est-à-dire un liquide produit par la pyrolyse du kérogène, expulsé de la roche mère, et concentré localement pour former un réservoir.

Exploiter ce pétrole est relativement aisé : une partie sort toute seule sous la pression du gaz généralement associé, et une autre partie se « pompe » avec des techniques diverses, qui ne cessent de se sophistiquer.

Avec ce pétrole « conventionnel », l'extraction consomme en moyenne seulement une toute petite partie de l'énergie disponible dans l'huile extraite.

Mais aujourd'hui, les gisements s'épuisant, les opérateurs s'intéressent de plus en plus au pétrole « non conventionnel », qui correspond à des produits « pâteux », voire solides, souvent très minoritaires au sein d'une partie rocheuse.

Ces gisements sont donc beaucoup plus difficiles à exploiter…

s'il s'agit d'huiles extra-lourdes, ou de sables bitumineux, il faut par exemple y injecter de la vapeur sous pression (pour fluidifier le « pétrole » en le réchauffant, et lui permettre de sortir sous la pression de la vapeur), ce qui nécessite de consacrer à l'extraction quelques dizaines de pour-cent de l'énergie qui sera fournie par le « pétrole » extrait ;

s'il s'agit de schistes bitumineux, l'extraction du combustible s'apparente à une activité minière, et le combustible peut ne représenter que quelques pour-cent, en poids, de la roche qu'il imprègne.

Certains géologues refusent même d'en tenir compte dans l'inventaire des réserves pétrolières.
""""

et merci de ta question :top: :top: :top: :mercichinois:

Re: panique pétrolifère

par loilodan » 04 déc. 2018 13:35

OK merci pour les réponses.

Re: panique pétrolifère

par noko » 04 déc. 2018 13:37

de rie

j'apprends aussi en faisant des recherches pour te répondre

Re: panique pétrolifère

par noko » 04 déc. 2018 15:20

Comme un symbole, le PDG de Shell vient d’annoncer que sa prochaine voiture ne serait ni à essence, ni diesel.
:musique:

Re: panique pétrolifère

par noko » 04 déc. 2018 15:23

""""
En 2016, le monde consommait en moyenne 96 millions de barils par jour et une croissance de plus d’un million de barils est anticipée pour les années à venir. Selon une étude du Boston Consulting Group, l’inflexion n’est pas si lointaine. La demande mondiale pourrait "atteindre son pic entre 2025 et 2030, plus tôt que ce que la plupart des prévisionnistes prévoient actuellement", assurent les auteurs.

Dans des scénarios favorables au pétrole, avec un coût du baril modéré et une croissance du PIB mondial supérieure à 3 %, le "Peak Oil Demand" se situerait entre 2025 et 2030.

Une échéance proche, plutôt en ligne avec les prévisions de certains pétroliers.
Shell annonce un pic de la demande pétrolière entre 2025 et 2030, le Norvégien Statoil pour 2030, BP ou Total parlent de 2040.

D’autres comme Chevron ou Exxon se refusent encore à prédire de tels événements… même si, à n’en pas douter, ces géants ont aussi des dates en tête.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) vise un pic pour 2040.
""""

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