C'est vrai Benoist, mon commentaire n'était pas du tout péjoratif. Je m'amuse de cet immense potager ou reste seulement quelques bandes de terres non cultivées pour le passage. Je suis aussi sincèrement impressionné par le travail accompli chaque saison par une femme de plus de 75 ans, car outre la culture, avec le reste de la production non mangé, il faut faire les conserves pour tenir une partie de l'hiver et il faut revenir régulièrement l'hiver pour faire tomber la neige des toits. Pour ma part je ne suis préposé qu'à creuser un bon gros trou
qui servira de réceptacle au compost. C'est une autre culture que la mienne (la notre occidentaux) et une autre génération et qui n'est pas comparable, pas les mêmes objectifs, pas les mêmes aspirations, et à des années lumières d'imaginer le vécu.
C'est vraiment un pays de débrouillards, je me demande souvent si cette débrouillardise imposée par un état souvent absent (et/ou trop rigide), n'est pas la graine de la corruption, ou est-ce seulement un terreau fertile qui y contribue.