@Gima : la technologie a rendu l’aéronautique plus sûre, plus fiable. Toutes les statistiques d'accidents aériens le montrent, quand il y a un souci mécanique, ce qui est très rare, le facteur aggravant est toujours l'homme. Et dans l'immense majorité des cas, le problème mécanique n'aurait eu aucun impact sur la sécurité du vol. C'est bien l'homme le problème, non la technologie.
Le corollaire de tout ça c'est que nous devenus davantage des gestionnaires de mission et du "système avion" que des "branleurs de manche", si tu me pardonnes l'expression. On garde évidemment la technicité suffisante pour savoir piloter dans toutes les situations, mais le pilote automatique sait tellement mieux faire que nous pour les phases longues et monotones comme la croisière ( le vol en palier de plusieurs heures ) qu'on l'utilise pour se délester de la fonction pilotage afin de se concentrer sur la gestion carburant, la gestion des terrains de secours en cas de problème, la navigation.
On pilote néanmoins à chaque décollage, pendant 10-15', et à quasiment tous les atterrissages, disons les 5-10 dernières minutes. Le seul moment où on ne pose pas l'avion c'est dans le cas d'un atterrissage dans un brouillard très dense, dans ce cas l'avion pose et freine tout seul.
Quant au mythe du pilote tombeur d’hôtesses, je ne suis pas très objectif ma femme en est une
. Mais je dirais que ça dépend de la taille de la compagnie. Chez Air France pour ne pas les citer, avec 6000 pilotes et 14000 hôtesses et stewards, tu peux passer ta carrière sans voler deux fois avec qui que ce soit. Disons que ça facilite les rapprochements...