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Ces séances sont basées, en partie, sur l' IFS (Internal Family System)
Vous trouverez plus de renseignements ici :
http://ifs-association.com/le-modele-ifs/le-modele/
Voici mon résumé :
• J’apprends les choses mais ne les intègre pas. Comme si je les expliquais à qlq’un d’autre mais je n’en tire pas des conclusions que j’applique.
• Quand un trade réuni les conditions du setup, j’ai peur et n’agis pas mais je trade à d’autres endroits où je n’ai pas les conditions qui sont sensées me rassurées (setup précis). Esprit contrarien. Ne pas être dans la foule.
• Quand un trade réuni les conditions du setup, l’émotion qui arrive est la peur.
• S’il y avait que le « Marc rationnel », il n’y aurait pas de problème. Donc, le problème est émotionnel.
• La peur de me tromper me paralyse mais c’est la surface du problème.
• Quand on a peur : 3 stratégies : le combat (si je sens que je peux vaincre), la fuite (si pas de solution), la paralysie (ni possible de fuir ni de vaincre).
• Paralysie = sentiment d’impuissance (forme de sidération).
• C’est plus violent que la peur de se tromper. Forme de panique.
• Quand mon système est en état de sidération, il est plus capable de faire la part des choses. Réaction reflex de survie donc le cerveau ne permet plus de réfléchir, il lutte pour ne pas mourir (afflux de sang au niveau physique pour pouvoir s’enfuir et non dans le mental pour réfléchir).
• Quand je trade, ce n’est pas de la panique au sens commun du terme mais on peut nommer cela comme « vivre des micro-paniques ».
• Ces paniques légitiment mon mental pour reprendre le control. Il prendre de plus en plus de place pour éviter ces micro-paniques. Mais cela l’arrange que dans une certaine mesure car il y dépense beaucoup d’énergie. Donc, plus il essaie de les éviter plus il s’affole quand cela arrive.
• Mon mental a des difficultés à l’accepter (juge interne : tu es un ballot si tu y arrives pas). Style : j’ai compris mais ce n’est pas de moi qu’on parle. Il n’aime pas voir son impuissance.
• Il y a dissociation entre mon état mental et mon état émotionnel. Mon mental n’accepte pas les émotions.
• L’intention de mon mental est apriori positive : éviter quelque chose(les émotions) qu’il considère comme dangereux (reflex acquis dans l’enfance). Il n’a donc pas appris à en tenir compte.
• Comme je n’arrive pas à « intégrer « dans mon système de fonctionnement une émotion quand elle arrive, ça bug le système car il considère cela comme dangereux.
• Voir les classifications des émotions. Cela peut rassurer mon mental. (lui, ce qui le rassure c’est la connaissance pas le ressenti !)
• Je ne peux pas changer mon système de fonctionnement sans faire avec ce qui est actif aujourd’hui : mon mental est prédominant mais il ne faut pas qu’il ait l’impression qu’on veut le zapper au profit des émotions. Il doit être partie prenante de la solution. Comprendre que la situation à changer (par rapport à l’enfance) et qu’il peut vivre avec les émotions, ce n’est pas dangereux.
• Pour trader, je suis obligé de regarder ce système que j’ai mis en place : je ne tiens pas compte de mes émotions mais quand elles arrivent, le système bug.
• Je n’ai pas appris (avec mes parents) à tenir compte de mes émotions.
• Heureusement, mon mental sait, pour l’avoir déjà expérimenté, que c’est mieux (plus facile) de faire avec les émotions.
• Il est persuadé que les émotions, c’est un tsunami (croyance). Je dois prendre le temps, tranquillement de lui faire prendre conscience que ce ne sont que des vagues (une mer d’huile ou une tempête, c’est rare. Il faut accepter le fait qu’il y aura des vagues et qu’elles ne sont pas dangereuses).
• On ne peut pas se construire sans croyance (pas se construire sans les autres qui viennent avec leurs croyances (cf. l’enfance)). On choisit simplement (inconsciemment) celles qui nous conviennent au moment où on les rencontre. Accepter que je sois fait de croyances et de dépendances aux autres. Elles me permettent de me construire.
• A l’âge adulte, cela devient des dépendances et croyances choisies. Et, plus je les assume, plus c’est agréable à vivre.(si je ne les assume pas ou me les cache, je les subis !!)
• En début de session de trading, j’arrive à m’observer suffisamment pour rester conscient de ce mécanisme mais cela se dégrade rapidement. Faire des pauses très régulièrement peut être un premier pas pour s’améliorer.(alarme tout les 15min pour faire le bilan de mon état émotionnel.)
• Mon mental n’aime pas ça (faire des pauses). Il faut qu’il voie cela comme une expérimentation. Arrêter quand l’émotion monte pour éviter l’état de sidération (peur ou euphorie).
• Mon père m’a inculqué qu’il n’y a pas de limite (je dois toujours faire mieux). La peur et l’euphorie sont des limites. J’ai du mal à l’accepter et à en tenir compte.
• Dans mon système, les limites sont considérées comme de l’impuissance. Alors qu’elles sont une sécurité. Tout système à des limites.
• Pour l’instant, je peux faire mieux ou plus, mais plus tard (se reposer pour « recharger » le système)(ne pas griller les étapes).
• Demander à mon mental d’accepter qu’il faut expérimenter autre chose, un autre fonctionnement. (expérimenter = beaucoup de volonté mais aussi beaucoup d’indulgence avec soi-même !!)
• Donc, trader par plage horaire courte et précise et s’arrêter quoi qu’il se passe, peut me permettre d’avancer. Regarder où j’en suis émotionnellement à la fin de chaque cession.
• Il y a certaines « petites émotions » que je ne vois pas et notamment les émotions positives car j’assimile le mot émotion à quelque chose de grave et de négatif. Je ne profite pas des « petits bonheurs » de la vie et je ne prends pas conscience des petites contrariétés précurseur de problèmes + importants.
• Les émotions sont toujours présentes mais c’est comme l’océan. Une mer d’huile est rare mais les ouragans et Tsunami le sont tout autant !!! Par contre 1 léger clapotis ou de petites vagues sont tout à fait normal. Ce sont les émotions du quotidien.
• Je peux donc naviguer au quotidien sur une mer avec des vagues (dans 1 certaine limite !). Tenir compte des vagues (émotions), permet de mieux naviguer.
• + Je prends en compte mes émotions, + elles se calment.
• Mon mental peut enfin se calmer, il ne doit pas en permanence « contrôler » mes émotions mais simplement les accueillir sans peur d’être déstabilisé.(Démystification du pouvoir destructeur des émotions) Il emploie dès lors son énergie non pour nier la réalité, mais pour m’aider à avancer dans le moment présent.
• Faire attention aux interactions, pendant le trading, entre mon mental et mes émotions, est l’équivalent d’une séance de thérapie. Vu l’intensité, il est normal de s’octroyer 1 pause toutes les, par exemple, 45 minutes.
• Mon cerveau doit prendre des réflexes, il est normal de commencer par des séances courtes, suivies d’un débriefing.
• Ne pas être trop pressé ni trop exigeant avec les résultats. Mais persévérer sans cesse pour s’améliorer.
• Mon mental peut comprendre petit à petit, en en faisant l’expérience, qu’écouter mes émotions lui donnera beaucoup de renseignements pour mieux agir au quotidien. Il pourra même constater qu’il peut être agréable de surfer sur les émotions du quotidien …
pour la régularité pour la deuxième partie du mois, y a plus qu'à continuer comme cela !
Alex
Algo
