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Stanislas Petrov
Le 1er septembre 1983, l’union Soviétique abat un Boeing sud-coréen provenant de New-York dans lequel se trouvaient 61 américains dont un membre du congrès et qui se trouvait accidentellement au dessus de son espace aérien.
Reagan condamne l’attaque, vitupère, parle de « l’empire du mal ».
Ajoutée au déploiement des missiles Pershing II en Allemagne, cette agitation renforce la paranoïa d’Andropov qui est persuadé de l’imminence d’une attaque nucléaire américaine.
C’est dans ce contexte, que le 26 septembre à minuit, l’alerte rouge retentit dans une base d’alerte stratégique soviétique. Les satellites d’observation ont détecté le tir de cinq missiles balistiques américains avec un degré de certitude maximummal.
Son supérieur direct étant ivre-mort, c’est le responsable du centre, Stanislas Petrov qui doit décider au plus vite et dans le hurlement des sirènes, de la suite à donner.
Il se dit que si les Etats-Unis avaient vraiment voulu détruire l’empire soviétique, ils n’auraient pas envoyé cinq missiles mais des centaines, et prend le pari, contrairement à ce que disent tous ses écrans, de décider que ces missiles n’existent pas.
Stanislas Petrov vient de sauver le monde d’une guerre atomique. L’enquête montrera que ce que le système d’alerte a pris pour des missiles n’étaient que des ons de lumière reflétés par le soleil.
Il sera blâmé pour n’avoir pas rempli tous les formulaires adéquats et sera mis à la retraite anticipée.