et il n'hésite pas à poser les questions qui fâchent

Les Etats-Unis, qui représentent 5% de la population mondiale consomment plus
de 25% du pétrole produit dans le monde dont 55% environ provient de l’étranger
avec 15% de l’Arabie Saoudite et environ 17% du Canada, et ils sont aussi
responsables de 25% des émissions de gaz à effet de serre.
Après l’invasion de l’Afghanistan (2001), de l’Irak (2003), et la reconversion des pays ex-communistes en alliés stratégiques des USA, tous les pays producteurs de pétrole dans la région sont soumis aux USA.
Ces pays se trouvent tout au long de la route principale du pétrole et sont stratégiques pour la sécurité des approvisionnements du pétrole.
On comprend aussi le pourquoi de l’intervention militaire des Etats-Unis en Somalie.
Tout est liée au pétrole.
La politique pétrolière de Washington a toujours été fondée sur la diversification de l’offre et non pas sur une réduction de la demande.
Trouver de nouveaux fournisseurs en hydrocarbures plutôt que modifier les habitudes de consommation et promouvoir de nouvelles formes d’énergie.
Du golfe de Guinée à la péninsule arabique, du bassin de l'Orénoque aux rives de la mer Caspienne, Washington n’hésite pas à marquer militairement sa présence dans des régions au potentiel énergétique élevé.
Elle s’est livrée à une véritable course aux hydrocarbures avec la Chine partout sur la planète pour le contrôle des ressources et la continuité de l’approvisionnement énergétique.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Doctrine_du_Big_StickLe but principal de cette doctrine est de protéger les intérêts économiques des États-Unis en Amérique latine, principalement dans la zone des Caraïbes. Elle conduit à un accroissement des forces navales de l'armée américaine et à un engagement plus important sur la scène politique mondiale. Le recours à des représailles militaires est donc mis en perspective en cas d'échec.
Roosevelt a emprunté le concept d'un proverbe africain : « Parle doucement et porte un gros bâton ». Il a employé pour la première fois cette expression au Minnesota State Fair, le 2 septembre 1901, douze jours avant que l'assassinat du président William McKinley ne le propulse à la présidence des États-Unis.