Oui même quand le courtier est de réputation sérieuse et tout automatisé, cela n'empêche pas la vigilance.
Sur futures j'ai eu des expériences glaçantes (si Benoist me lit, il va finir par se tordre de rire) , notamment des positions décalées (je souffrais d expositions fantomes ne correspondant pas a mes actions). Cela a duré une semaine, je me suis inquiété d'anomalies apparentes a J+1 depuis et durant les jours suivants j'étais en communication fréquente à l'oral et à l'écrit avec le desk qui malgré mes doutes me rassurait comme quoi tout allait bien.
A cette époque, je ne regardais mes relevés que du coin de l'oeil, masse d'opérations trop conséquente et je passais en vitesse sur les résumés et je navais pas remarqué les débuts de décalages financiers qui étaient difficilement visibles ... jusqu'à J+5 ou je me retrouve dans le rouge (solde négatif) avec des positions (dont une partie de positions iceberg que je ne pouvais pas rapporter à mes décisions de la semaine) qui courrent toujours (compte en plongée) ....théoriquement impensable, aucune liquidation par appel de marge ...pire ils ne remarquaient toujours rien sur leurs écrans de monitoring client et de contrôle de risque.
Soupe à la grimace soudaine : le service client habituellement sympa se met sur l'ultra défensive, même plus le droit de parler à un responsable que j'entends donner des consignes au sous-fief au travers le téléphone (il est donc à côté). Réclamation au contentieux, 1 mois de négociation pour aboutir au 50% de dédommagement (courtier anglais difficile à attaquer) avec interdiction de communiquer publiquement sur l'évènement.
Après ça (2008), j'ai vécu 3 autres histoires (sans compter
ib qui s'et bien comporté mais le préjudice était faible) encore plus abracadabrantes (un chez un FCM futures ricain connu, un sur une place de marché alternative, un sur cfd à risque limité). La complète jambon-oeuf-fromage-cornichon
