ProRealTime
Vos réactions et idées sur l'actualité économique et sociale, vos lectures et questions sur l'économie
Répondre • Page 1 sur 1

Aux Etats-Unis, les défauts d'emprunts étudiants explosent

par Chouini l'ourson » 26 août 2018 11:28

Après la Crise des subprimes, puis les inquiétudes sur les prêts automobiles , une nouvelle menace pointe aux Etats-Unis : celle des défauts sur les emprunts étudiants. Selon un rapport de l'Urban Institute publié cette semaine, plus d'un million d'Américains sont touchés par le phénomène chaque année.

Le problème n'est pas nouveau outre-Atlantique. Sauf qu'il ne fait que s'aggraver, selon le think tank, qui a compilé les chiffres de l'Etat fédéral entre 2010 et 2016. Le nombre de ces personnes « insolvables », environ 8 millions sur 40 millions d'emprunteurs, pourrait même passer à 15 millions d'ici 2023.

Le facteur social
Mais au-delà du nombre, le think tank s'est intéressé aux profils de ces étudiants surendettés et aux causes de ces situations. Et leur étude est riche d'enseignements. Elle a notamment permis de faire ressortir plusieurs éléments, comme la surreprésentation des « minorités » chez les emprunteurs en défaut.

Selon le think tank basé à Washington, les communautés « hispanique » et « afro » sont plus touchées que les autres. « Les étudiants de couleurs, particulièrement les noirs, ont une probabilité plus importante que les blancs d'être en défaut », écrit l'auteur du rapport, Kristin Blagg.

Dans le même sens, la chercheuse souligne que les cas de défaut sur des prêts étudiants sont plus importants dans les milieux modestes. Les zones où le revenu médian d'un foyer est d'environ 50.000 dollars sont plus impactées que les zones où il est d'environ 60.000 dollars.
Les « petits » prêts les plus touchés
En revanche, le montant du prêt n'est pas déterminant. Les défauts ne sont en effet pas proportionnels à l'importance des sommes en jeu. C'est même l'inverse : plus le montant d'un emprunt est faible et plus les chances de défaut sont élevées, souligne Kristin Blagg.

Selon les chiffres de l'Urban Institute, les emprunts de moins de 5.000 dollars sont plus exposés (33 %) que les prêts de plus de 35.000 dollars (15 %). Et l'explication est assez simple, selon la chercheuse. Les étudiants décrocheurs ont moins de dettes, mais faute de diplôme, se retrouvent plus facilement dans des situations financières délicates. Et donc dans l'incapacité de rembourser leurs crédits.

https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/0302147153710-aux-etats-unis-le-nombre-de-defauts-demprunts-etudiants-explose-2199960.php

Re: Aux Etats-Unis, les défauts d'emprunts étudiants explose

par Benoist Rousseau » 26 août 2018 11:34

Oui l’école n’est pas gratuite :( enfin les bonnes écoles...

Un petit point positif à souligner c’est la mobilité sociale. On donnera plus de chance aux USA à une personne sans diplôme qu’en France. En France et dans beaucoup de pays le diplôme est le passeport absolu.

Mais en France les études ne sont pas roses non plus. J’ai lu que Paris est la seconde ville la plus chère au monde pour y vivre récemment. Hors les meilleures universités écoles sont concentrées à Paris. Cela n'aide pas les étudiants.

Re: Aux Etats-Unis, les défauts d'emprunts étudiants explose

par noko » 26 août 2018 11:39

bonjour

la plus chère de France pour Paris (Limoges la moins chère) mais je ne suis pas sur pour le classement mondial ?

ce qui est sur c'est qu'en France un étudiant sur 2 est salarié aujourd'hui

c'était 20% il y'a 10 ans (je ne suis pas sur des chiffres mais la hausse est importante)

Re: Aux Etats-Unis, les défauts d'emprunts étudiants explose

par noko » 26 août 2018 12:04

je ne trouve pas de classement ville par ville pour les étudiants
(mais par pays)
Ainsi, pour un étudiant étranger, le coût moyen d'une année passée aux États-Unis s'élève à 36.564 $ (environ 28.300 €). S'envoler vers le Royaume-Uni ou l'Australie peut aussi s'avérer onéreux : 35.045 $ (27.100 €) pour le premier pays et 42.093 $ (32.500 €) pour le second, le pays le plus cher de l'étude.

À l'inverse, la Chine semble offrir un bon rapport qualité/prix. Le pays est classé 5e pour la qualité de son enseignement et le coût d'une année passée là-bas s'élève à 10.729 $ (7.791 €). C'est moins qu'en France où il faut compter 12.975 €, malgré des coûts d'inscription à la fac relativement bas.[chiffres 2014]
par contre j'ai le classement pour les salariés expatriés
[chiffres 2018]
Hong Kong prend la tête des villes les plus chères au monde pour les salariés en mobilité internationale, détrônant ainsi Luanda, qui retombe à la 6e position alors qu’elle était en tête du classement l’an passé. Tokyo et Zurich se positionnent respectivement deuxième et troisième du classement, suivies par Singapour (4e) et Séoul (5e). En France, Paris grimpe de 28 places et passe de la 62e à la 34e position dans le palmarès des villes les plus onéreuses ; même constat pour Lyon qui fait se hisse de la 137e à la 105e place. Un bond qui s’explique par une fluctuation importante des taux de change et un renforcement de l’euro face au dollar.

Re: Aux Etats-Unis, les défauts d'emprunts étudiants explose

par Benoist Rousseau » 26 août 2018 12:21

L’étude qui montre que Paris est la deuxième ville la plus chère du monde pour y vivre https://www.eiu.com/public/topical_report.aspx?campaignid=WCOL2018

Sujets similaires
Comprendre les enjeux de l'élection aux états-unis, H & T !
Fichier(s) joint(s) par Stochastic » 06 nov. 2016 10:00 (44 Réponses)
Variation du financement par emprunt aux États-Unis
Fichier(s) joint(s) par meco215 » 01 oct. 2018 07:54 (0 Réponses)
Broker aux Etats-Unis pour citoyen belge
par Benoist Rousseau » 01 mars 2021 12:31 (1 Réponses)
Répartition de la richesse des ménages aux États-Unis
Fichier(s) joint(s) par gima » 10 juil. 2021 13:22 (4 Réponses)
Les Etats-Unis menacent la Cour pénale internationale
par loilodan » 10 sept. 2018 22:21 (2 Réponses)
États Unis : comprendre l’élection présidentielle
par Francis1 » 01 nov. 2020 09:50 (2 Réponses)