Un peu de nature...

Merci de votre passage sur cette file et ça me fait plaisir si ces photos vous réjouissent un peu les yeux, le cœur et l'âme

J'ai adoré la photo avec l'aigle et la montagne sur l'autre page. Les couleurs. La liberté. Envie de respirer

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Magnifique Photos Amarantine; la dernière ont dirai presque une toile de maitre.

Merci Arnaud.

Qu'est-ce qu'elles sont belles tes photos Amarantine.. waouh... Merci

Benoist, la photo avec l'aigle m'inspire ça aussi : la liberté.
Et puis prendre de la hauteur, du recul, s'aérer l'esprit, se détacher des contraintes qui entravent....

Mon rêve secret a toujours été de voler, de regarder le monde d'en haut, de m'élever au-dessus du côté matériel et de la bassesse de ce monde.
C'est pour cette raison que j'adore ce poème

Spoiler:

Leconte de Lisle : Le sommeil du condor

Par-delà l'escalier des roides Cordillères,
Par-delà les brouillards hantés des aigles noirs,
Plus haut que les sommets creusés en entonnoirs
Où bout le flux sanglant des laves familières,
L'envergure pendante et rouge par endroits,
Le vaste Oiseau, tout plein d'une morne indolence,
Regarde l'Amérique et l'espace en silence,
Et le sombre soleil qui meurt dans ses yeux froids.

La nuit roule de l'est, où les pampas sauvages
Sous les monts étagés s'élargissent sans fin ;
Elle endort le Chili, les villes, les rivages,
Et la mer Pacifique, et l'horizon divin ;
Du continent muet elle s'est emparée :
Des sables aux coteaux, des gorges aux versants,
De cime en cime, elle enfle, en tourbillons croissants,
Le lourd débordement de sa haute marée.
Lui, comme un spectre, seul, au front du pic altier,
Baigné d'une lueur qui saigne sur la neige,
Il attend cette mer sinistre qui l'assiège :
Elle arrive, déferle, et le couvre en entier
Dans l'abîme sans fond la Croix australe allume
Sur les côtes du ciel son phare constellé.

Il râle de plaisir, il agite sa plume,
Il érige son cou musculeux et pelé,
Il s'enlève en fouettant l'âpre neige des Andes,
Dans un cri rauque il monte où n'atteint pas le vent,
Et, loin du globe noir, loin de l'astre vivant,
Il dort dans l'air glacé, les ailes toutes grandes.

Joli poème Amarantine

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