Avec un peu de recul je dirais que j'ai eu l'impression par ce rêve que j'avais effectué un gros effort sur moi , que j'avais accepté les compromis
Contrepartie exigée par la vie pour accéder à ce que je désire, à me réaliser, que j'ai agi et pris sur moi beaucoup et que je me retrouve enfin là où je désire être (psychologiquement) et que me hante mes peurs diverses et mes souffrances d'antan que je trimbale d'où cette haine qui me déchire que je libère comme je peux et j'extériorise (inconsciemment en rêvant peut-être) en criant et pleurant hurlant etc
Peut-être le reflet de mon acquittement de ces tourments, j'ai décidé d'avancer, d'exister de ne plus être dans le passé et je me bats pour vaincre, vaincre les blocages qui m'ont fait me sentir inexistants plus jeune.
Un père qui ne m'a jamais éduqué, une mère brave mais sentimentale et souvent surmenée qui ne pouvait pas plus me comprendre et vivait ses histoires d'amour difficile.
J'ai su assez tard que mon père avait souvent menacé de mort ma mère et mon aîné avec son arme à feu pour l'obliger à rester sous peine de les assassiner, et il aurait pu le faire je pense, cela donc avant que je naisse et que sans ça je ne serai donc pas né, que ma mère n'a jamais pu partir à l'époque la vie n'était pas la même qu'aujourd'hui, et tous les problèmes familiaux ont été très dur à vivre plus jeune mais j'ai pris mon envol maintenant, il a pourtant fait des trucs pour moi mon père même si ils ont été rare, mais j'irai sûrement encore mieux le jour où j'apprendrai sa mort, qu'on ne puisse me comprendre sur ce point ne m'importe pas. De le voir mort me libérera car il a causé du mal et il finira comme de simples os sous terre.
Ma haine dans ce rêve est surtout contre lui je pense.
Homme froid et sensible refoulé à la fois, mais indifférent au sort de chacun.
J'ai tellement espéré qu'il change quand j'étais plus jeune.
En attendant, donnez moi du combat que je me réalise, que je vive.
Maintenant je vais surmonter mon envie de mort, mon envie de disparaître, j'ai longtemps désiré mourir , disparaître et j'ai parfois failli le faire, parce que j'avais le sentiment que ça aurait été une bonne chose, le genre de suicide calmement mais brutal ça aurait pu me rendre heureux juste avant de mourir mais je penche pour la vie et je prends mon courage à deux mains, c'e n'est qu'un sentiment ce sentiment d'être un fruit pourri, ces cris de haine et de pleurs sont peut-être cela, cette sensation de vouloir vivre malgré le fait d'avoir l'impression d'être un fruit pourri coupable d'exister.
Je guérirai peut-être, ou pas, mais je vivrai le plus intensément possible maintenant
Je ne suis pas mon père, je ne suis pas mon passé je ne suis pas ma famille, j'ai besoin d'être moi.